Sur la BA 128, depuis le départ des militaires en septembre 2012, les populations d’animaux sauvages ont progressé de façon continue.
Des battues administratives ont été menées pour tenter de juguler l’expansion du sanglier. Mais cela s’est révélé insuffisant en comparaison de l’action qui était menée, jusqu’en 2012, par la chasse militaire. « Il y a des fourrés, c’est calme, c’est un lieu idéal pour qu’ils se reproduisent », explique le maire d’Augny, François Henrion. Le hic, c’est que l’on constate des dégâts de plus en plus importants sur place.
Partant de ce constat, les municipalités de Marly et Augny ont donc revu leurs baux de chasse en y englobant les vastes surfaces – 84 hectares pour Marly, 290 pour Augny – de la BA que le ministère de la Défense leur a rétrocédées (via l’EPFL).
Avec pour objectif commun, donc, de limiter la prolifération de gibiers et nuisibles sur ces terrains aujourd’hui inoccupés. « Il faut que la quantité de gibier présente soit compatible avec le vécu des citoyens », précise le maire de Marly, Thierry Hory. Autrement dit, rendre les 400 hectares de l’ancien site militaire, beaucoup moins paisible pour les sangliers et autres chevreuils.
RL