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Arlon : un chef de gare réclame 50 000 euros après une bagarre


photo L'Avenir

Un chef de gare d’Arlon réclame 50 000 euros à la suite d’une agression, dont l’auteur serait le conjoint d’une collègue de la SNCB.

Le tribunal correctionnel d’Arlon auditionnait ce lundi un électricien qui comparaissait pour avoir porté des coups à l’encontre d’un chef de gare. Ce dernier réclame 50.000 euros de dommages et intérêts, dont un euro à titre provisionnel, en attendant la prochaine expertise médicale.

En janvier 2016, le prévenu s’est rendu à la gare d’Arlon en scooter, chaussé de pantoufles, pour aller chercher sa conjointe qui travaillait à la SNCB. Lorsqu’il est arrivé sur le quai, il a vu s’approcher, selon ses dires, un homme agité le menaçant. «Je n’entendais rien du tout, j’ai donc retiré mon casque et j’ai regardé bêtement ce monsieur qui me menaçait jusqu’à ce qu’il m’assène un coup.» L’électricien aurait saigné au niveau de la lèvre et le chef de gare serait parti dans son bureau en menaçant de «révoquer» sa femme.

Toujours selon sa version, le prévenu s’est alors rendu dans le bureau pour retrouver sa femme, en expliquant qu’il n’avait pas envie qu’elle «subisse les colères de ce monsieur.» Une autre altercation a alors éclaté, le prévenu précisant qu’il n’a jamais porté le premier coup.

Quatre coups de poing au visage du chef de gare

«Les coups du chef de gare étaient réfléchis», insiste-il. Il a expliqué à la juge qu’il «fallait calmer ce monsieur». C’est alors que la situation s’est envenimée et qu’il a asséné quatre coups de poing au visage du chef de gare, entraînant pour celui-ci une incapacité de travail provisoire de quatre jours. Avant de quitter l’audience, l’électricien a ajouté qu’il aimerait s’entretenir devant le tribunal avec le chef de gare.

Le conseil de la partie civile a répondu que son client n’était pas en mesure de se présenter au tribunal, car il «est psychologiquement atteint et bouleversé».

Le réquisitoire du ministère public aura lieu dans les prochains mois, après l’expertise médicale du chef de gare.

L’Avenir