Accueil | Grande Région | Arlon : de l’adrénaline en bordure de l’autoroute E411

Arlon : de l’adrénaline en bordure de l’autoroute E411


Un tunnel de verre haut de 20 mètres promet de sacrées sensations (Photo : Éda).

Un simulateur de chutes libres unique au monde s’installe en bordure d’E411 à Arlon. Luxfly ouvre en décembre.

Fin décembre, on s’envoie en l’air» : le propos de Steve Braff est au propre et au figuré. À quelques encablures d’IKEA à Sterpenich (Arlon) bientôt un simulateur de chutes libres : «Il sera unique au monde.» Avec un tunnel de verre de 20 m de haut, c’est un outil ludique et sportif hors pair que va accueillir la commune d’Arlon, juste à côté de Decathlon.
Si de l’autoroute E411, les navetteurs ne voient guère bouger la structure en béton bardée de rose, c’est une illusion, cela bosse. Sur le chantier, les grues et techniciens montent un matériel des plus étonnants.
Comme guide, la patronne Magali Braff. Celle qui a 2 500 sauts en parachute à son actif escalade les échelles avec une facilité déconcertante. Au centre de ce quasi-réacteur, dans les caves, d’immenses entonnoirs de béton à l’envers. Ils serviront de conduits pour faire tournoyer le vent à près de 250 km/h. «C’est un vrai sport, les sensations sont garanties.»

Huit millions d’euros

Dix mètres plus haut, on découvre la plateforme de Luxfly et un gouffre béant. S’il manque le tube de verre, on devine déjà une des particularités de l’endroit : un amphithéâtre pour les amis venus supporter les sportifs. Public visé ? «Il est très large, les enfants à partir de 3 ans, les familles, les parachutistes, les team-buildings, les events, les anniversaires. Même les personnes à mobilité réduite.» Des abonnements seront possibles. «C’est comme pour la location d’un terrain de tennis.»
Le site qui donnera de l’emploi à environ 15 personnes sera un vrai centre de loisirs. L’investissement se monte à huit millions d’euros. Il est rendu possible grâce à l’aide d’Idélux finances, par un leasing immobilier, l’intercommunale jouant le rôle de banque.
Steve Braff assure du haut de l’élévateur que son projet tient la route : «On est sûrs de notre coup, on y croit dur comme fer!»

Jean-Jacques Guiot (L’Avenir)