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ArcelorMittal Florange : la pénurie de semi-conducteurs impacte la production


Les syndicats estiment que "400 à 500 personnes seront affectées" par les arrêts de production prévus. (illustration AFP)

Le groupe ArcelorMittal va mettre à l’arrêt pendant « une dizaine de jours » deux lignes de production d’acier du site de Florange, conséquence du ralentissement de la production automobile lié à la pénurie de semi-conducteurs, selon des sources concordantes mardi.

« Le secteur automobile est impacté par la pénurie de semi-conducteurs et l’activité est réduite, ce qui nous conduit à certains ajustements », a annoncé le groupe dans un communiqué. « Durant cette période, il sera procédé aux opérations programmées de maintenance et d’entretien des installations concernées », a ajouté la direction d’ArcelorMittal.

Dans le détail, « la direction a décidé d’un arrêt de production d’une dizaine de jours d’ici fin décembre » sur deux lignes qui produisent de l’acier galvanisé pour l’industrie automobile, a précisé Frédéric Weber, délégué FO à Florange. Selon les syndicats, plusieurs périodes d’arrêt seront observées entre la fin octobre et la mi-novembre sur chacune des deux lignes. Un arrêt supplémentaire les 26 et 27 décembre est également envisagé. « Au final, 400 à 500 personnes seront affectées », a estimé Frédéric Weber.

« On ne pourra pas s’en sortir sans l’automobile »

« La direction nous a assuré qu’il n’y aurait pas de chômage partiel jusqu’à la fin de l’année », a indiqué Julien Walterspieler, délégué CFDT à Florange et membre du CSE central. « Les salariés volontaires du secteur automobile pourront aller renforcer le secteur packaging (emballages et canettes, NDLR), qui tourne très fortement en ce moment », selon lui.

« Nous avons quand même deux inquiétudes : que la situation perdure en début d’année prochaine, et que cela pèse sur la période des NAO » (négociations annuelles obligatoires, NDLR), a souligné Frédéric Weber. Le délégué FO a également dit craindre que les intérimaires « ne soient pas tous gardés ».

« Heureusement que la demande industrielle est soutenue par ailleurs », a-t-il relevé, « mais on ne pourra pas s’en sortir sans l’automobile, c’est ce qui tient l’usine à long terme ».

LQ/AFP

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