La SNCF a annoncé la reprise progressive du trafic de ses TER entre la Lorraine et le Luxembourg mercredi, après une matinée de « grève » des agents à la suite de l’agression de l’un d’eux la veille.
En parallèle de l’agression verbale « avec menaces de mort » d’une contrôleuse à Uckange mardi après-midi, des incidents sur des caténaires luxembourgeois et un blackout en gare de Thionville avaient fortement perturbé le trafic des trains frontaliers en début de soirée.
L’épisode d’Uckange, le troisième recensé par la SNCF sur la même ligne depuis Noël, a amené les contrôleurs à exercer leur droit de retrait, provoquant une pagaille subie par les quelques 10 000 voyageurs quotidiens qui transitent entre la Lorraine et le Grand-Duché.
Le mouvement s’est poursuivi dans la matinée de mercredi, durant laquelle environ un TER sur deux était assuré sur la ligne 90. Sollicités en renfort, les Chemins de fer luxembourgeois (CFL) ont très tôt mis en place un service de navettes entre Bettembourg et Thionville en affrétant 11 bus des sociétés Émile Weber et Vandivinit.
Vers 15h, la SNCF a annoncé un retour progressif à la normale avec la suspension du droit de retrait des contrôleurs. La présence policière a été renforcée en gare d’Uckange et à bord des trains. Des perturbations, y compris des suppressions, étaient toutefois encore à prévoir jusqu’en début de soirée, a précisé sur Twitter Didier Wallerich, directeur des affaires publiques et de la communication externe à la SNCF.
@TER_Metz_Lux @avtermel Suspension du droit de retrait, reprise progressive du trafic. Cependant quelques perturbations restent à prévoir.
— Didier WALLERICH (@DidierWALLERICH) 4 janvier 2017
Le Quotidien