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Alerte à la pollution aux particules fines en Lorraine


La région parisienne et le nord est de la France connaissaient le même épisode de pollution, mais une légère amélioration est prévue pour vendredi.

« Les niveaux de pollution sont soutenus. Si nous ne dépassons pas le seuil d’alerte, nous n’en serons pas loin », a-t-on souligné à Airparif, l’association chargée de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France. Le seuil d’alerte est atteint quand la concentration moyenne de particules PM 10 (diamètre inférieur à 10 microns) dépasse 80 microgrammes par mètre cube. Ce qui est déjà arrivé à Paris deux fois depuis le début de l’année, le 1er janvier et le 12 février.

Lors de ces pics de pollution, il est recommandé, notamment aux personnes vulnérables (jeunes enfants, personnes âgées, malades), d’éviter les activités physiques en plein air ou en intérieur, les particules affectant particulièrement les systèmes respiratoire et cardiovasculaire. Depuis mercredi matin, la vitesse maximale autorisée est réduite de 20 km/h en Ile-de-France sur les autoroutes, routes et voies rapides, selon la préfecture de police.

Si les prévisions d’Airparif font à nouveau état d’un dépassement du seuil d’alerte, la mairie de Paris pourrait demander au gouvernement de mettre en place la circulation alternée jeudi, a indiqué l’adjoint aux Transports Christophe Nadjovski. La Ville pourrait en outre requérir pour jeudi la gratuité des transports en commun et le contournement de l’agglomération par les poids lourds.

La circulation alternée avait été mise en place le 17 mars 2014, après plusieurs jours de pollution importante. En janvier, la mairie de Paris a annoncé son intention de limiter progressivement à compter de juillet l’accès des véhicules les plus polluants à la capitale. Ce pic printanier, qui affecte le nord de la France mais aussi une partie du nord de l’Europe, est particulièrement lié au trafic routier, ainsi qu’au chauffage et à l’épandage agricole, explique Airparif. La réaction chimique des oxydes d’azote et ammoniaques entre eux vient ainsi renforcer la quantité de particules présentes dans l’atmosphère.

AFP