Personnage clé de l’affaire Grégory, Murielle Bolle, qui demandait pour la deuxième fois vendredi à pouvoir rentrer chez elle dans les Vosges, sera fixée sur son sort le 25 avril, ont indiqué ses avocats.
La demande de mainlevée de son contrôle judiciaire, qui lui impose depuis le mois d’août de résider dans la Nièvre, a été plaidée en matinée devant la chambre de l’instruction de Dijon. Une première demande en ce sens avait été rejetée fin janvier.
Les conseils de Murielle Bolle et des époux Jacob, autres mis en cause dans l’affaire Grégory, devaient également plaider au cours de cette même journée la nullité des mises en examen de leurs clients.
Les avocats de Murielle Bolle, mise en examen en juin pour le rapt mortel de Grégory Villemin, pointent notamment du doigt « l’absence d’indices graves et concordants » et entendent « démontrer qu’elle n’a rien à voir, ni de près, ni de loin » avec la mort du petit garçon de quatre ans retrouvé ligoté dans la Vologne le 16 octobre 1984.
La justice soupçonne cette femme aujourd’hui âgée de 48 ans d’avoir participé à l’enlèvement et soutient que sa rétractation s’explique par des violences familiales subies à l’époque, ce qu’elle conteste.
Le Quotidien/AFP