ACAL/Grand Est : il faut encore trouver un nom à la région

Le nom de la nouvelle région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine reste à trouver d’ici le mois de juin. Son président Philippe Richert y tient.

Philippe Richert l’a dit et répété, mardi : le choix du nom de cette nouvelle région n’a rien de secondaire. «Ce n’est pas un choix qu’on peut faire sans en peser les conséquences. Ce n’est pas un choix de politicien. Il nous concerne tous. Surtout nos entreprises qui exportent.» Voilà pourquoi il souhaite y associer le plus grand nombre. Cela passe d’abord par la constitution d’un groupe de suivi. Il serait composé d’historiens, d’élus, de spécialistes en analyse en géopolitique et de médias, dont il compte sur la force de frappe pour «lancer le débat et mettre en place une méthode afin de recueillir des propositions» .

Dans un second temps, Philippe Richert envisage de consulter les habitants de ce nouvel espace avant de faire le tour des possibilités actuelles : «Il y a de tout! Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine me convient bien, car cela respecte notre identité et chacun voit de quoi il s’agit. Mais il va en découler des simplifications, comme ACAL, qui ne représentent rien à l’extérieur comme me l’avait confié le président de PACA. Il faut donc trouver un nom fidèle à ce territoire. On parle de Grand Est, de Grand Est Europe. De France Est Europe. Jacques Séguéla a évoqué un nom chantant comme Champagnie, mais j’ai encore un peu de mal à titre personnel. D’autres ressuscitent la Lotharingie ou l’Austrasie, mais ce ne sont pas les mêmes contours. » Seule certitude : il faudra faire vite, le nom devant être proposé au plus tard en juin.

Le Républicain lorrain