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Roy Reding reste sans voix, dure première pour Volt


Roy Reding n’est pas parvenu à convaincre avec son «mouvement du peuple pour le peuple». Quant à Volt, malgré un résultat en dessous de son objectif, le parti souhaite capitaliser sur l’expérience acquise lors de cette première élection pour le jeune parti.

C’est raté : ce n’est pas avec sa toute nouvelle formation Liberté-Fräiheet que Roy Reding pourra retrouver un siège de député durant cette mandature. Sans surprise, le tout jeune mouvement qu’il a fondé au courant de l’été après avoir claqué la porte de l’ADR n’est pas parvenu à décrocher un siège au sein de la Chambre et franchit à peine la barre de 1 % pour cette première participation aux législatives.

Déçu que l’ADR n’ait pas voulu lui accorder à nouveau sa confiance pour ces élections et dénonçant un «discours populiste incompatible avec ses idées», l’ex-député (il a siégé durant deux mandats, en 2013 puis en 2018) a voulu tenter sa chance en créant son propre parti au mois de juillet, «un mouvement du peuple pour le peuple», ainsi qu’il le définit.

Une liste Liberté-Fraïheet, qui rassemble des figures mobilisées contre la politique sanitaire du gouvernement pendant la pandémie de Covid-19, des covidosceptiques et des antivax, était présentée dans chacune des quatre circonscriptions. La formation réussit à passer devant le KPL, Volt et déi Konservativ. Malgré plusieurs tentatives de le joindre, Roy Reding est resté silencieux et n’a pas commenté cette déconvenue.

C’est un baptême compliqué qu’a vécu le parti Volt, créé en 2018 et qui participait à sa première élection. Plus faible résultat du scrutin avec 0,19 % des voix, le parti pro-européen n’a pas été à la hauteur de ses espérances. Sans pour autant décourager Daniel Silva, son secrétaire général.

Quel bilan faites-vous de vos résultats?

Daniel Silva : On ne va pas se mentir, ce ne sont pas des résultats exceptionnels. On s’attendait à un tout petit peu plus, mais on est conscients de ce qu’on a fait, de notre campagne et de sa couverture. Avec le peu de citrons qu’on avait, on a quand même fait un peu de jus et on est fiers de ça. C’est un bon exercice pour une prochaine fois. L’important, c’était de rassembler de l’expérience pour s’établir en tant que parti. On est là pour le futur, c’est notre slogan.

Qu’est-ce qui vous a manqué ?

On a vu qu’au Luxembourg, la politique fonctionne avec des visages. Nous, on veut faire sans, mais le constat est que, finalement, le programme n’est pas super important. Si on veut être élus, à nous d’avoir des narratifs qui conviennent aux électeurs. Puis, on n’a pas été assez couverts, mais c’est naturel dans un combat où il y a autant de partis. On comprend que ce soit difficile, mais notre travail a été fait avec sérieux. D’autres partis étaient là pour la première fois également et on ne voudrait absolument pas se comparer à eux.

Un commentaire

  1. On ne verra donc plus Roy au Kraurmaart.
    Apparemment on ne l y voyait pas tres souvent non plus les 5 dernieres annees.