Tout est rentré dans l’ordre. À 20 h 19 mercredi soir, par le biais d’un communiqué envoyé à toutes les rédactions du pays, Luxtrust a annoncé que tous ses services étaient désormais opérationnels.
Après des heures de stress pour les usagers, c’est tout d’abord l’authentification et la signature électronique qui étaient à nouveau accessibles à 12 h 40, mercredi, après un black-out commencé la veille à 15 h 20.
Les systèmes de sécurité ont donc mis nos nerfs à rude épreuve. Alors qu’ils sont là pour notre bien. Dans les entreprises aussi, à l’heure de payer les factures, il a fallu prendre son mal en patience. Et serrer les dents.
Pour ceux qui voulaient se rendre sur MyGuichet.lu pour notamment finir (ou commencer?) leur déclaration d’impôts, l’angoisse n’aura heureusement pas duré. Mais tout le monde s’en serait bien passé.
Il semble que l’incident est lié à un problème technique et pas à un piratage. Néanmoins, ce nouvel épisode où un bug entrave nos vie nous met face à notre nouvelle réalité.
Il faut désormais mille et une stratégies pour prouver qui nous sommes lorsque nous souhaitons effectuer n’importe quelle opération. Les nouvelles technologies devaient à la base tout simplifier.
On a l’impression tout de même que ça se complique parfois de façon excessive. Montrer patte blanche sur un site administratif ou bancaire est simple lorsque les outils de sécurité fonctionnent. Enlevez-les et tout se transforme en cauchemar.
Il est loin le temps où une simple signature faisait l’affaire sur un document. Où on devait se déplacer pour une importante opération. Il faut toujours cette signature, mais la voilà devenue virtuelle : nous sommes obligés de pianoter à de multiples reprises sur nos smartphones pour l’effectuer. Gare à la panne de batterie.
Même chose sur les sites internet où il faut prouver encore et encore que c’est bien nous qui sommes derrière l’écran. Cela donne le vertige. On peut se demander ce qui nous attend dans quelques années : devoir donner nos empreintes digitales, photographier notre iris, se faire prélever un peu d’ADN?
Nous n’en sommes pas encore là. Mais, il faut que les outils mis en place pour protéger notre identité fonctionnent. La panne d’hier est un petit avertissement. Sans frais, pour l’instant.