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Vieilles traditions

Barack Obama n’a plus qu’une année à siéger à la Maison-Blanche, alors les prises de position se multiplient.Comme si, finalement, il allait mériter son prix Nobel de la paix. Après la pacification des relations avec Cuba, un traité historique avec l’Iran, le président américain était en tournée ces derniers jours en Afrique. Si ce dernier ne va pas régler d’un coup de baguette magique toutes les problématiques, il a eu au moins l’audace de parler des choses qui fâchent. Au menu donc, des discours d’Obama, les droits des homosexuels – toujours citoyens de seconde zone, voire criminalisés dans nombre de pays africains – ainsi que les droits des femmes.

Il a notamment tenu un discours au Kenya, où il explique avec des exemples clairs pourquoi l’Afrique ne pourra pas s’en sortir si les femmes sont mises à l’écart. Des traditions ancestrales qui veulent que les filles valent moins que les garçons, que ces dernières n’ont pas besoin d’aller autant à l’école, que leur sexe doit être mutilé, que leur place est à la maison, à obéir à leur mari. Tout l’argumentaire d’Obama tient sur l’idée que toutes les traditions ne se valent pas. L’exemple récent du drapeau des confédérés qui a été retiré en est un. Une tradition ancestrale basée sur un passé peu glorieux des États-Unis. On aurait pu continuer à exhiber fièrement ce passé, mais on peut aussi choisir d’aller de l’avant et considérer que les choses ont changé.

Les chiffres sont très clairs, là où les femmes sont laissées derrière, les pays ont une économie plus fragile. «Quel est l’intérêt sur un terrain de sport de laisser la moitié de l’équipe sur la touche? Cela n’a pas de sens», a évoqué l’Américain. C’est bien cela tout l’enjeu. Europe, États-Unis ou Afrique ne peuvent pas tenir compte de «traditions» qui les retiennent dans un autre âge. Bien sûr, il est plus facile d’être plus direct en Afrique où les enjeux économiques sont moins grands. Mais qu’importe. Si le discours sur l’égalité homme-femme ne touche pas, peut-être que l’argument économique finira par convaincre que c’est ensemble qu’il faut travailler.

Audrey Somnard (asomnard@lequotidien.lu)

Un commentaire

  1. Grand Bonjour Madame Audrey Somnard ;
    Si très heureux de voir vos articles a nouveau, pour pouvoir assister et suggérer des points paru essentielle, le Discours Monsieur Obama, Président des Etats Unis Américaines, son discours au Kenya, au sujets de la femme ou les droits des homosexuels, c’est une suite de politique et chacun sa façon de la passez et pour un seul objectives bien déterminer au deux voix l’un faire le beaux aux peuple Américaines.
    Retour au sujets, et tenons réponse de votre exemple pour la fameuse ‘’Femme’, (Quel est l’intérêt sur un terrain de sport de laisser la moitié de l’équipe sur la touche.) le terrain de sport prend sa culture demeure et pour toujours..c’est un jeux entre deux, la femme et le bonheur de l’homme par contre ce dernier et l’autorité de leur précieux de leur vie, vous et moi nos voyons les choses différemment par rapport politiciens, il faut dire ce qu’on n’ait, la politique Américaine et claire et tracer depuis des passages temps et des siècles.. ‘Laisse moi vivre avec mes enfants et ne me dérange pas , et n’oubliez de me tenir compte de ce que vous faite à la moindre chose, en planifiant un monde parfaite et espérons une paix justicier, très mes salutation les plus respects a vous Madame Audrey Somnard, .M.NOURA