Le week-end de festivités pour l’avènement au trône du Grand-Duc Guillaume restera dans les annales. Aux côtés de son épouse, la Grande-Duchesse Stéphanie, le nouveau souverain a connu un début de règne rêvé. La ferveur populaire était au rendez-vous dès vendredi, autour de la prestation de serment.
Les «Guillaume ! Guillaume ! Guillaume !» ont été entonnés lors de l’apparition du couple grand-ducal au balcon du Palais. Des milliers de personnes avaient fait le déplacement en ce jour historique, mais non férié. Les gens présents étaient de toutes nationalités, de toutes générations, de toutes couches sociales. Bref, le multiculturalisme et la diversité qui caractérisent le Luxembourg se sont affichés dans les rues de la capitale.
Si les tous les regards sont désormais tournés sur Guillaume et Stéphanie, la population n’a pas pour autant oublié le Grand-Duc Henri et la Grande-Duchesse Maria Teresa. Le désormais ex-chef de l’État a également eu droit à des ovations, au pied du Palais, en marge du concert au Glacis et, finalement, hier, à la sortie de la cathédrale. L’émotion était visible sur les visages des anciens souverains. Leur participation au Te Deum a sans doute été la dernière apparition en public avant un long moment.
La mise en retrait du Grand-Duc Henri et de son épouse sera toutefois profitable aux nouveaux souverains. Leur choix de partir samedi à la rencontre de la population, en faisant étape dans cinq villes du Grand-Duché, s’est révélé être payant. La pluie et le vent n’ont pas gâché la fête. «Nous, Luxembourgeois, on est des durs. La pluie et le froid automnaux ne nous dérangent pas», a lancé Guillaume, samedi soir, au moment de remercier les gens pour l’accueil triomphal qui lui a été réservé. Que ce soit à Grevenmacher, Wiltz, Steinfort, Dudelange ou Luxembourg : les visages étaient radieux, en dépit de quelques petites déceptions liées à des rendez-vous manqués ou trop courts avec le nouveau couple grand-ducal.
Après la fête royale, place aux choses sérieuses. Dès aujourd’hui, le Grand-Duc va recevoir le Premier ministre, le président de la Chambre et le président du Conseil d’État. Une première occasion pour échanger sur les défis énoncés lors de son discours du trône. Le travail ne fait que débuter.