Le projet Nei Hollerich va se concrétiser. Le chantier a déjà commencé pour faire de la place aux nouvelles constructions qui vont prochainement s’y élever. La transformation urbaine se poursuit dans la capitale, comme un peu partout dans le pays. Il le faut bien, la demande en nouveaux logements est immense. Depuis deux ans, au moins, le secteur de la construction serre les dents, frappé de plein fouet par le renchérissement des prix des matériaux à cause de l’inflation galopante et de l’explosion des taux d’intérêt freinant les nouveaux investissements. Verrons-nous le bout du tunnel en 2025? Il est encore trop tôt pour le dire, même si le gouvernement poursuit ses efforts pour aider le secteur.
Cet état de crise risque de s’accrocher ces prochains mois. Pourtant, des signaux positifs commencent à apparaître. Il y a d’abord la baisse des fameux taux d’intérêt qui libère le crédit immobilier. Ils continueront à reculer ces prochains mois, donnant une bouffée d’oxygène aux entreprises et aux particuliers désirant devenir propriétaires de leur logement. L’inflation a, elle aussi, été stoppée… même si les prix sont toujours à un niveau élevé.
Le secteur sera à choyer ces prochaines années, car la crise du logement commence à s’enkyster dans le pays. Il faut des solutions pour redonner de l’espoir et surtout les moyens à une grande partie de la population qui souhaite s’épanouir dans le pays et qui ne devrait pas actuellement se poser la question de savoir s’il doit franchir les frontières pour trouver un toit décent à un prix accessible. Et cela ne vaut pas que pour les personnes désirant devenir propriétaires. Le coût des loyers a explosé également depuis deux ans. C’est l’effet pervers de la crise : les personnes voulant acheter un bien immobilier pour y vivre ne le peuvent plus et restent dans leur logement en location… provoquant mécaniquement une pénurie d’appartements ou de maisons à louer. Il faut commencer à briser ce cercle vicieux. Le pays a pris du retard… vivement que les grues commencent à danser à Nei Hollerich.