Un pompier, des missions

« Avant, un pompier était un soldat du feu. Aujourd’hui, c’est un soldat de la vie. » Cette constatation est signée par Raymond Guidat, le directeur de la stratégie opérationnelle du Corps grand-ducal d’incendie et de secours (CGDIS), en service depuis le 1er juillet dernier. Impossible de contredire le pompier, professionnel depuis 26 ans en France et au Luxembourg. Aujourd’hui, un pompier doit savoir lutter contre le feu évidemment, mais aussi intervenir sur un accident de la route, un malaise cardiaque, un accident domestique… et bien d’autres malheurs de la vie.

Le pompier est bel et bien devenu multimission et multitâche. Sans oublier qu’il ne doit pas compter ses heures quand il est en intervention. Ses missions n’ont pas d’horaires fixes, elles se font par abnégation au profit de l’intérêt général et de la vie des autres. Parfois au péril de sa propre vie. Combien de pompiers sont décédés alors qu’ils étaient en pleine intervention ? Des milliers dans le monde. Oui, le pompier, qu’il soit professionnel ou volontaire, doit être toujours mis en avant et son travail salué à chaque instant.

Mais ne pourrait-on pas tous devenir (un peu) pompier ou tout du moins les aider dans leurs missions ? Comment ? En réduisant, le nombre de leurs interventions, c’est-à-dire en étant plus attentifs à certains de nos faits et gestes. Par exemple, en période de forte chaleur, les fumeurs doivent s’abstenir de jeter leurs mégots aux abords d’une forêt ou d’un champ, ou encore éviter de faire des barbecues en pleine nature. De nombreux incendies ont été déclenchés de cette manière et c’est stupide. À la maison aussi, de nombreux accidents pourraient être évités si chacun se montrait responsable en prenant conscience des risques encourus avant d’entreprendre tels ou tels travaux domestiques.

La prévention fait aussi partie des missions des pompiers et elle est primordiale. Et celle-ci, chacun peut contribuer à l’accomplir, en prenant ses responsabilités.

Guillaume Chassaing