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Un mois pour convaincre

Ça y est. Ils sont apparus dans le paysage aux endroits stratégiques, au bord des routes, près des ronds-points. Les supports pour les affiches électorales se sont déployés dans le pays et seront bientôt recouverts des slogans des partis politiques en lice pour ces communales. La campagne est bel et bien lancée et il a fallu attendre encore une fois la seconde semaine de septembre pour que les «hostilités» soient véritablement lancées. Dans les salles de rédaction, les invitations aux conférences de presse pour présenter les programmes tombent comme à Gravelotte. Les invitations pour les inaugurations de rues, de halls sportif et d’infrastructures diverses et variées aussi. C’est normal  : il reste moins d’un mois pour convaincre! Ce samedi matin aura lieu le tirage des numéros de liste électorale par la présidente du tribunal d’arrondissement. Mais pour ce qui est de gagner le gros lot, les candidats sauront ça le dimanche 8 octobre au soir…. En attendant, ils vont multiplier les sorties, les annonces, les rencontres avec le public, leurs électeurs et électrices. Avoir la responsabilité d’une commune n’est pas une chose aisée quels que soient sa taille et le nombre de ses administrés. Des centaines de candidats ont fait un pas en avant pour servir leur communauté, embellir leur localité, améliorer la qualité de vie de leurs futurs administrés, changer les choses près de chez eux. Le travail de bourgmestre, d’échevin et de conseiller n’est pas une chose simple. C’est un sacerdoce. Le temps politique dévore le temps professionnel, le temps réservé à sa famille, à ses proches. Il faut répondre aux doléances des habitants et avoir la force de dire non, même si cela peut coûter cher pour les échéances électorales. Il faut faire le dos rond quand les critiques pleuvent (à tort ou à raison) et que les administrés estiment que la commune n’en fait pas assez pour ceci ou pour cela. Il faut encaisser les coups tout en restant motivé pour faire avancer ses projets. Dur labeur! Pourtant, tous ces candidats, quelles que soient leurs idées politiques, sont prêts à relever ce défi pour «leur» commune, pour les habitants. Bonne chance à eux!

Laurent Duraisin