L’Allemagne dirige actuellement avec une main de fer l’Union européenne, en particulier avec la crise grecque qui est devenue, au fil des mois, un mauvais feuilleton. Entre la France qui gesticule pour tenter de garder son rang, les pays d’Europe de l’Est excédés et le Royaume-Uni qui compte les points, l’Union européenne est plus désunie que jamais. Et alors que l’Allemagne n’a pas vraiment le beau rôle dans cette affaire, le manque d’empathie d’Angela Merkel a été criant il y a quelques jours à la télévision.
Une jeune lycéenne, réfugiée palestinienne, explique, dans un allemand impeccable, qu’elle et sa famille ont frôlé l’expulsion. La réponse de la chancelière est implacable. «Je comprends mais la politique est dure.» Elle a beau venir réconforter la jeune fille en pleurs, on a du mal à voir l’émotion d’Angela Merkel quand elle lui confie tous ses espoirs d’avoir un futur en Allemagne. Loin de tomber dans le pathos, la chancelière rappelle que l’Allemagne ne va pas pouvoir accueillir tous les réfugiés des camps du Liban, et encore moins venant d’Afrique. Dont acte, c’est une certitude. D’autant que la proposition de Jean-Claude Juncker d’établir des quotas pour mieux répartir dans l’Union les demandeurs de protection internationale répond à la logique de solidarité qui unit les États membres.
Difficile de savoir que penser de l’attitude de Madame Merkel. On oscille entre le génie politique qui consiste à garder la tête froide en toute circonstance, ou le manque total de compassion envers une population qui souffre. Or on parle bien de l’Allemagne : ce pays dont la natalité est en berne, qui manque cruellement de main d’œuvre dans certains secteurs. Quel est l’intérêt de renvoyer de jeunes futurs diplômés, formés et qui parlent allemand, pour aller chercher ailleurs des travailleurs car les Allemands manquent à l’appel? Angela Merkel a sans doute voulu délivrer un message de fermeté, et c’est réussi en ce sens. Tandis qu’au niveau de l’image, c’est sans doute le dernier de ses soucis mais… Ce n’est pas gagné.
Audrey Somnard
Elle a bon dos Mme Merkel. Une certaine presse a fait ses choux gras de cette scène pour essayer de mettre en évidence le caractère soi-disant froid et insensible de la chancelière et la déstabiliser.
Et vous, vous suivez le mouvement. C’est facile.
J’ai vu les images : c’était une situation piège et elle s’en est bien sortie. Elle aurait pu dire à la fille qu’on allait réexaminer son dossier, qu’elle s’en occuperait personnellement etc. Elle ne l’a pas fait et elle a agit correctement. La politique d’asile de l’Allemagne – la plus généreuse en Europe – répond à un certain nombre de règles et elle ne devait pas se mettre en porte à faux par rapport à cela en agissant de manière émotionnelle. L’Allemagne accueille plus de réfugiés que n’importe quel autre état (plus de 200.000 en 2014) et a en plus des projets pour eux. Comme elle le dit, on ne peut malheureusement pas s’occuper de tout le monde et régler tous les cas.
Je me souviens de l’affaire Leonarda en France. François Hollande s’était remarquablement pris les pieds dans le tapis en jouant la carte de l’empathie comme vous dites et en mettant dans l’embarras ses ministres et son administration.
Mme Merkel a par ailleurs sorti momentanément les Grecs de l’ornière en adhérant au plan de sauvetage, cela malgré une opinion publique globalement défavorable à de nouvelles subventions à fonds perdu. Et elle s’occupe mieux que quiconque du problème des migrants. Mais on ne ne peut pas plaire à tout le monde.
Voua auriez pu au moins mettre un point d’interrogation au titre de votre édito (comme dans « Pourquoi pas ? »
Grand Bonjour Madame Audrey ;
Dés que je vois un article de vous spécialement avec un nouveau titre, je me prépare pour lire entre les ligne et regroupe mes forces et de bien réfléchirai avant d’entamer mes réponse.
Bref, L’attitude de Madame Merkel l c’est le manque d’empathie comme j’ai déjà parlé a la nature de cette payé …..Sans doute que vous plus qualifie que moi, quelque soit la nature de sort de refugie, immigration, etc.… Madame Merkel, ce nais que une suite de chaine de la politique allemand au file des décennies et plus. En appeler ‘la Machine’ saviez vous bien que signifie ce titre gravé dans chaque citoyenne ou citoyenne allemand, alors que vous parler de pouvoir en vois et analyse stops !!!
Si vrais l’Allemand elle bien placé dans presque toute les domaines.et de votre parole il faut bien prend la politique de l’union européenne les choses ont bien changé et atout payé mettre le tabor d’une façon ou d’autre autre, merci infiniment de vote idées et bon continuité, Monsieur M.NOURA