On prend les mêmes et on recommence. Ce samedi, les rues de la capitale vont encore connaître quelques heures mouvementées entre cortèges improvisés et cordons de policiers équipés de boucliers.
Les manifestants contre les mesures sanitaires prises par le gouvernement sont bien décidés à poursuivre leur combat. Il va donc y avoir encore un peu d’animation dans le centre-ville et pas uniquement à cause des soldes…
Pour ajouter un peu d’ambiance, les rassemblements prévus ce samedi coïncident avec la mise en place du Covid Check en entreprise. Jour pour jour. Et la vaccination obligatoire semble poindre à l’horizon. Oui, ces cortèges vont durer, car ceux qui y participent n’ont pas l’intention de passer par la case piqûre.
Déjà dans certaines pharmacies du pays, des clients sont venus prendre des rendez-vous tous les jours de la semaine prochaine pour se faire tester et pouvoir aller travailler. Une drôle de routine quotidienne va s’installer pour eux.
Une douche, un café et un écouvillon dans le nez tous les matins avant d’aller dire bonjour au collègue en agitant leur smartphone ou leur feuille de test négatif.
L’étau se resserre sur les récalcitrants ne voulant pas de la vaccination. Le débat est furieusement animé… mais, plus gênant, plus personne ne parle de sortie de crise. Quand allons-nous sortir de cette situation et retrouver nos vies d’avant ? Vous savez, celles d’avant mars 2020.
Aucune date n’est avancée et plus personne n’évoque un retour à la normalité dans quelques mois. Il semble que ce sujet soit devenu un peu tabou. Il est vrai que la vague Omicron qui touche le pays provoque des records de contaminations. Elle inquiète et mobilise les services de l’État. Nous sommes dans le dur.
Mais y a-t-il une lumière au bout du tunnel ? Ou devrons-nous vivre avec des pass sanitaires dans la poche toute l’année ? Voire au-delà ? Les manifestants que nous recroiserons à nouveau ce samedi risquent bien de se faire des ampoules aux pieds, car leurs rendez-vous tous les week-ends risquent de s’éterniser. Tout comme cette pandémie que nous annoncions vaincue avec l’arrivée de la vaccination.