Les alliés de Volodymyr Zelensky se sont réunis à Londres pour résister aux pressions venues de Moscou… et de Washington. Tout un symbole. Après la rencontre cataclysmique de la Maison-Blanche vendredi entre le président ukrainien et son homologue américain, il est l’heure de serrer les rangs. La consternation s’est emparée des alliés des États-Unis sur le Vieux Continent en voyant le comportement de Donald Trump.
Ce dernier devait s’imaginer encore en meeting en tançant le chef d’État ukrainien qui fait face à plus de trois ans de guerre face à l’ogre du Kremlin. Voici donc les Européens réunis autour de lui pour lui assurer leur aide. Une aide bien maigre comparée à celle fournie par l’Amérique du temps du président Biden… mais une aide quand même.
Après le choc de la rencontre qui a viré au pugilat à Washington, les Européens ont pris conscience, cette fois-ci réellement, que leur allié de toujours n’en était plus vraiment un. Donald Trump a le don de manier les ultimatums et les menaces comme un autre dirigeant installé bien à l’est de Bruxelles. L’inconsistance et l’inconscience du chef d’État au teint orangé et à la chevelure blonde rebelle impliquent plus de responsabilités pour nos dirigeants. Et pour nous-mêmes.
Nous ne pourrons pas compter sur les États-Unis en cas de coup tordu venu de Moscou. Pire, on nous demandera de payer ou de sacrifier quelque chose pour recevoir une quelconque aide selon la logique régissant maintenant les relations extérieures américaines. Si la Russie nous attaque, devrons-nous demander au Danemark de céder totalement le Groenland? Un autre territoire? Des minerais? Aujourd’hui, nous avons notre destin entre nos mains pour nous défendre. Et nous pouvons le faire.
Les discours alarmistes se multiplient, mais nos pays comptent tout de même 1,33 million de soldats. Ce n’est pas rien. Nous avons évidemment besoin de repenser notre approvisionnement en matériel, en armement, et la place de nos industries liées à la défense. Nous devons augmenter ces effectifs militaires et surtout, nous entendre pour les faire manœuvrer en cas d’agression. Mais Trump ou Poutine doivent savoir que l’Europe n’est pas désarmée.