Ce lundi 7 octobre marque le premier anniversaire de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. Il y a un an jour pour jour, le Hamas lançait en effet une série d’attaques sans précédent dans le sud d’Israël, depuis la bande de Gaza, faisant 1 189 morts et capturant 251 personnes, dont 44 au festival musical Nova, selon les chiffres des autorités israéliennes. Depuis, la guerre fait rage dans l’enclave palestinienne. Un conflit qui semble sans fin. Malgré les demandes de cessez-le-feu, malgré les mobilisations internationales.
Au Luxembourg aussi, à la veille de ce triste anniversaire, des collectifs se sont rassemblés, notamment à Hamilius. Ils réclament des sanctions contre Israël, qui semble, plus que jamais, dicter sa loi au Proche-Orient. En témoignent les derniers bombardements au Liban. La «nuit la plus violente jamais vécue» par les Libanais, samedi soir. Et le monde entier qui assiste à ce massacre, sans ciller. Car c’est bien le mot à employer face à ces images d’immeubles en ruine, de familles déchirées, d’enfants tués. Un massacre.
Ce n’est plus seulement une question de vengeance pour Israël, ici. Beaucoup dénoncent un véritable génocide. Près de 41 870 Palestiniens sont décédés à ce jour, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU. Plus de 2 000 Libanais ont aussi été tués en l’espace d’une année.
Ce triste bilan doit-il encore augmenter pour que le reste du monde agisse enfin? Jusqu’ici, seule une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas a été adoptée par le Conseil de sécurité de l’ONU. Il y a six mois. En mars. Un document qui est resté lettre morte.
L’escalade meurtrière semble bien être enclenchée. Et rien ne l’arrête. Il est pourtant plus que jamais essentiel de rappeler aujourd’hui que derrière tous ces chiffres, ces négociations, ces bombes, se trouvent des enfants, parents, frères, sœurs et amis qui se débattent pour survivre. Qui font face, jour après jour, à la douleur, la peur et l’incertitude quant à leur avenir. Et qui sont, tout simplement, innocents.