Le déconfinement se poursuit. À la faveur de chiffres «Covid-19» stables depuis quelques jours, le Premier ministre, Xavier Bettel, et la ministre de la Santé, Paulette Lenert, ont annoncé, lundi en fin d’après-midi, une nouvelle phase du déconfinement à partir de lundi. Une forme de soulagement et aussi un espoir pour beaucoup. Mais les choses ont changé. Le coronavirus est passé par là et il est toujours là.
Hier matin, lorsque les quelque 6 000 élèves de 1re du pays ont retrouvé le chemin de leur lycée après sept semaines de confinement, rien n’était vraiment comme avant. Tous portaient un masque à leur arrivée dans leur établissement. Tous ont (re)découvert leur lycée avec un sens de circulation. Ils se sont installés à leur place dans la salle de classe… avec des voisins éloignés de deux mètres. Lors des discussions à la récréation, les échanges entre camarades se sont faits et se feront encore pendant quelque temps avec un masque et une distance de deux mètres… Élèves et professeurs semblaient contents de se retrouver. Mais les choses ne sont pas (encore?) comme avant.
Il en sera de même lundi prochain quand les autres élèves des lycées reviendront en cours, quand les commerces et certaines institutions culturelles rouvriront leurs portes, quand il sera possible de se retrouver en famille ou entre amis… Idem le lundi 25 mai, quand les écoles fondamentales, les crèches et les maisons relais accueilleront à nouveau les enfants. Idem quand les bars, les restaurants… pourront à nouveau servir des clients, etc. Alors oui, le déconfinement est en marche. Et le «restez chez vous» de ces sept dernières semaines tend à se faire de moins en moins entendre, mais il est toujours d’actualité de rester sur ses gardes. Alors le port du masque, les gestes barrières et la distanciation sociale sont encore et toujours de rigueur. Le Covid-19 est toujours là. Et au moindre faux pas, une deuxième vague peut s’abattre sur le pays.
Guillaume Chassaing