Toutes les armes sont bonnes pour tenter de vaincre le coronavirus. La dernière en date : les masques improvisés. Explications. Hier, le gouvernement a ajouté les masques alternatifs à l’arsenal, bien limité il faut le dire, pour vaincre la maladie ou, du moins, limiter sa propagation. La population est dorénavant invitée à se couvrir le nez et la bouche avec foulards, bandanas et autre masques fabriqués maison.
Attention, les masques chirurgicaux ou FFP2 (ceux en bec de canard) restent réservés au personnel soignant qui se trouve au chevet des malades les plus gravement atteints par le coronavirus. Ce n’est pas une surprise : tous les pays faisant face à la pandémie ont du mal à trouver ces fameuses protections professionnelles, même si les usines tournent à plein régime. La demande est trop forte et le sera pour longtemps encore. Nous voilà donc obligés d’improviser des protections en cas de sortie en attendant que les masques réservés aujourd’hui aux hôpitaux puissent être plus largement distribués à la population. Après le confinement, dans quelques semaines par exemple?
Toujours pas de traitement, encore moins de vaccin, la lutte contre le coronavirus sera passive, pour l’instant. En plus des gestes barrières, ces protections sur le visage permettront surtout d’éviter aux personnes atteintes sans le savoir de contaminer les autres en toussant ou en éternuant, voire en parlant.
Mais attention, nous sommes loin de l’arme absolue contre le Covid-19… Il est donc toujours d’actualité de rester chez soi, de respecter la fameuse distanciation sociale (deux mètres les uns des autres), d’éviter de se toucher le visage et de se laver les mains fréquemment (le virus reste de très longues heures sur toutes les surfaces). Pour l’instant, ces gestes barrières et les masques improvisés sont les seuls moyens pour réduire la propagation de l’épidémie… Le combat va être long pour venir à bout du virus.
Laurent Duraisin