Une nouvelle pandémie se profile à l’horizon. Ce n’est pas la première et ça ne sera pas la dernière. Pas de panique : l’Europe et le Grand-Duché ont déjà connu pareilles circonstances et des dispositifs spécifiques sont prévus pour protéger, le cas échéant, les populations d’une éventuelle menace grave. Heureusement, nous n’en sommes pas encore là avec ce nouveau coronavirus qui se répand en Asie depuis la Chine et qui a déjà atteint officiellement les États-Unis mardi.
Ce virus inquiète car il est proche de celui qui a provoqué l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002/2003 et qui avait fait plus de 700 morts dans le monde, et en particulier en Chine. Mercredi, les spécialistes de l’Organisation mondiale de la santé se sont réunis pour trouver les moyens de combattre efficacement cette menace pour les habitants de la planète.
Aujourd’hui, la moindre nouvelle maladie contagieuse dangereuse est scrutée, surveillée. Mondialisation oblige, les virus peuvent franchir des milliers de kilomètres en quelques heures et atterrir grâce à leurs hôtes sur de nouveaux continents. Ajoutez à cela des aires urbaines avec plusieurs millions d’habitants, des déplacements fréquents sur de longues distances, une promiscuité dans les transports en commun, un système de santé parfois défaillant dans certains pays et vous aurez un début de scénario de film catastrophe si les autorités sanitaires prennent le moindre virus à la légère.
Reste que nous sommes au début du XXIe siècle et que nous avons aussi quelques armes pour combattre ces types d’épidémies : la technologie pour trouver au plus vite un vaccin, des médicaments, la possibilité d’envoyer des équipes médicales dans des lieux reculés (c’est le cas en RD Congo avec Ebola), des systèmes d’information efficaces qui permettent de diffuser des messages de prévention, sans oublier des organismes internationaux qui savent efficacement se mobiliser partout sur le globe. Car c’est aussi cela que provoque une pandémie : soudain, face à un danger commun, tous les pays du monde font fi de leurs divergences et s’unissent pour combattre leur ennemi commun.
Laurent Duraisin