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Parenthèse estivale

Votée la semaine dernière, la loi qui fait tomber le masque dans les transports en commun est donc entrée en vigueur hier après-midi. C’est fini : plus besoin de se cacher le visage pour voyager dans un train, un tram ou un bus. Enfin, pourrait-on dire, tant la bride a été lâchée concernant les autres restrictions liées au coronavirus. Aujourd’hui, le port du masque reste toujours obligatoire dans les hôpitaux et dans les structures pour personnes âgées. Mais le mouvement est lancé : les masques sont aujourd’hui de moins en moins présents dans les poches ou les sacs à main. Pour l’instant.

Une nouvelle parenthèse s’ouvre donc dans la pandémie du coronavirus. Oui, juste une parenthèse. Désolé, mais la thématique risque de faire à nouveau la une de l’actualité à la rentrée avec toutes les discussions autour de la vaccination obligatoire et autour des possibles rappels pour que le pays puisse traverser l’hiver sans que les structures de soins soient mises à mal par un afflux disproportionné de malades atteints du coronavirus.

Le Covid-19 est vicieux, nous l’avons tous constaté ces deux dernières années. Nous sommes condamnés à toujours nous montrer vigilants. En ce moment, d’ailleurs, les sous-variants du covid font légèrement remonter les contaminations malgré la fameuse couverture vaccinale et malgré des conditions météorologiques moins propices à la diffusion du virus. Qu’en sera-t-il au début de l’automne? Aujourd’hui, plus personne ne parle de disparition totale de la maladie. Non, il faut vivre avec.

Lors de cette parenthèse estivale qui se profile, nous aurons le droit de nous détendre, d’assister à des festivals, de voyager, de nous rencontrer, de ne plus devoir subir une foule de contraintes pour la plus anodine des activités. Mais malgré la chaleur de l’été, il ne faudra pas s’imaginer que la pandémie est désormais derrière nous. Gare à la douche froide après la rentrée. Non, le coronavirus sera toujours là et attendra patiemment que nous baissions encore une fois la garde pour nous donner un mauvais coup. C’est certain, le Covid-19 n’a pas encore fini de faire la une. Mais, en attendant, faisons comme s’il n’était plus là…. au moins pendant quelques petits mois.