Panique ! Lundi, à partir de 17 h 45 environ, le monde a tremblé : Facebook, WhatsApp et Instagram ne fonctionnaient plus. Oui, impossible de se connecter, impossible de communiquer avec nos amis, de voir ce qu’ils avaient fait durant leur journée, de mettre à jour son profil, sa page, ses stories… La nouvelle a fait la une de tous les sites internet des médias, preuve de la place que ces petits logiciels ont réussi à se faire dans nos vies. Nous sommes de plus en plus connectés les uns avec les autres, c’est vrai, mais de façon toujours plus virtuelle.
Comment faisait-on pour se retrouver sans téléphone portable, sans messagerie électronique ou sans réseaux sociaux ? Ne demandez pas à un jeune de 15 ans, il ne saura pas vous répondre et vous regardera d’un air angoissé. Et vous qui êtes de la génération 0.0, c’est-à-dire celle qui est née sans connaître toutes ces nouvelles technologies et le GSM, essayez de vous rappeler comment vous faisiez pour retrouver vos amis en cette lointaine époque de la fin du XXe siècle. Oui, ne vous mentez pas à vous-même, vous aussi vous avez presque oublié…
Ces réseaux sociaux sont devenus comme obligatoires et la situation ne risque pas de s’arranger au fil des années qui passent. Nouveaux logiciels, nouvelle marque, nouvelle mode… leur importance ne fait que grandir. Avec la crise du coronavirus, ce monde connecté nous a sauvés… mais attention aux effets pervers ! Des exemples ? La panne des services de Facebook arrive au plus mauvais moment pour la firme américaine.
L’entreprise est actuellement dans la tourmente à cause d’une ancienne employée, devenue lanceuse d’alerte, qui montre que pour Facebook la recherche du trafic et des recettes publicitaires triomphe souvent des inquiétudes sur le rôle social de la plateforme. Un autre scandale après celui de Cambridge Analytica et des détournements de données privées dans le cadre des élections américaines. Oui, les réseaux sociaux (tous et pas seulement Facebook) ne sont pas si innocents que cela. Nous les utilisons si souvent que nous les prenons pour des services publics… Eh non, ce sont bien des entreprises privées qui les gèrent avec toutes les dérives imaginables. Alors prudence quand vous vous connecterez à nouveau.
Laurent Duraisin