Comme aux plus belles heures de la guerre froide, la Lune est devenue un objectif attrayant. La NASA a lancé les grandes manœuvres et a annoncé hier que sa nouvelle fusée géante allait décoller dans un peu moins de deux semaines pour propulser la capsule Orion autour de notre satellite avant un retour sur Terre.
Dans cette capsule, il n’y aura pas d’astronautes. Pour l’instant, il ne s’agit que d’un test avant l’envoi de Terriens sur l’astre de nuit en 2025. Oui, dans trois ans à peine si tout se passe bien. Aux États-Unis, les entraînements ont déjà commencé pour différentes équipes d’astronautes.
Le fond d’un immense bassin a été aménagé en sol lunaire, histoire que les répétitions se déroulent comme si les équipages évoluaient en apesanteur. Mais il n’y a pas que les Américains qui sont prêts à relever cet immense défi.
La Chine a dévoilé cette année ses grands objectifs pour son programme spatial. Et devinez ce qui figure en bonne place : l’exploration de la Lune! Le pays vise un vol habité et une balade sur le régolithe durant cette décennie. Il faut dire que le régime de Pékin a fait de sacrés bonds en avant dans le domaine de l’exploration spatiale.
Les Chinois construisent actuellement leur station en orbite autour de la Terre. En 2019, elle est devenue la première nation à poser une sonde et un minirover, sur la face cachée de la Lune. Une autre mission a même ramené sur notre planète des matériaux lunaires.
En 2021, la Chine a aussi fait atterrir avec succès son premier rover sur Mars. Et les Russes ? Ils ne sont pas en reste et ont promis qu’un de leur cosmonaute marchera sur la Lune en 2029. La course est lancée ! Comme au bon vieux temps mais avec plus de participants.
Ces grandes nations ont les yeux rivés vers le pôle Sud de notre satellite. C’est le lieu le plus propice pour l’installation d’une base permanente. Car l’objectif des trois puissances n’est pas une simple balade devant un coucher de Terre pour poster de belles photos sur Instagram.
Il s’agit de s’installer durablement sur ce magnifique caillou bourré de ressources. Reste à savoir si cette nouvelle frontière ne va pas se transformer en nouvelle zone d’affrontements.