Se retrouver en famille ou entre amis, partager un bon moment et un bon repas, s’offrir des cadeaux… C’est ça Noël pour la plupart d’entre nous. Trois jours – ou plus pour certains – de parenthèse au cours desquels les tracas du quotidien sont mis de côté. Mais pour certains, la réalité ne permet pas de vivre ces instants de partage familiaux et amicaux. On pense bien évidemment aux démunis et aux sans-abris qui vivent ici et ailleurs. On pense par exemple à ces six sans-abris qui sont morts dans l’incendie de leur cabane de fortune dans les rues de Varsovie (Pologne) dans la nuit de mardi à hier. On pense aussi à ceux qui ont dû fuir leur pays à cause de la guerre ou des persécutions et qui aujourd’hui se retrouvent sans rien ou presque dans un pays qu’ils ne connaissent pas, voire dans un pays qui ne veut pas d’eux. On pense notamment à ce garçon guatémaltèque de 8 ans décédé dans la nuit de Noël alors qu’il était en détention dans les locaux des services américains de contrôle des frontières. On pense également aux victimes et aux blessés du tsunami volcanique en Indonésie qui, en un instant, ont tout perdu et se retrouvent dans la détresse. On pense à d’autres encore et on ne les oublie pas, mais cela serait trop long d’en faire la liste et c’est bien dommage.
Noël, cela doit aussi être ça : penser aux autres et faire preuve de solidarité. Le souci est que, dans nos sociétés actuelles, on a tendance à oublier les autres. Et pas seulement durant la période des fêtes de fin d’année. Il est vraiment temps que cela change. Alors faisons le vœu – c’est de saison – que la solidarité devienne une réalité et que chacun tende la main à celui ou celle qui est dans le besoin. Il est également temps que chacun prenne conscience de l’urgence climatique et de la nécessité de changer ses habitudes pour faire face et surtout stopper le dérèglement de notre planète. Alors profitons de cette période de fêtes pour trouver les bonnes réponses aux vraies questions. C’est notre responsabilité à tous.
Guillaume Chassaing