Comme à son habitude, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, ne mâche pas ses mots. «Si l’Allemagne ambitionne un Grexit, cela va provoquer un conflit profond avec la France. Ce serait une catastrophe pour l’Europe», indique-t-il dans une interview publiée aujourd’hui dans les colonnes de nos confrères allemands de la Süddeutsche Zeitung.
Au moment de taper ces lignes, il était encore impossible de juger si l’Union européenne et son esprit de solidarité auront survécu à une nuit historique. Cela commençait cependant à sentir mauvais, car la chancelière allemande, Angela Merkel, ne faisait aucun signe d’ouverture en direction de la Grèce. «Il n’y aura pas d’accord à n’importe quel prix», avait souligné à son arrivée à Bruxelles la chancelière. Plus tard dans la soirée, elle aurait placé la Grèce face à une brutale alternative. Soit la Grèce se pliait aux lourdes mesures avancées par l’Eurogroupe avec notamment une mise sous tutelle, soit elle sortait, du moins provisoirement, de la zone euro.
Jusqu’à la fin, Angela Merkel est donc restée de marbre, et ce malgré l’asphyxie que risquent de connaître le peuple grec mais aussi l’Union européenne dans son ensemble. Malheureusement, le poids exercé par le président français, François Hollande, principal allié d’Athènes, ne semble pas avoir suffi à inverser la tendance.
«Le maintien de l’unité européenne est en jeu. Il ne s’agit pas d’un simple sommet ou d’une simple négociation. Aujourd’hui (lire hier) sera prise une décision sur l’avenir de l’Europe», avait martelé le président du Parlement européen, Martin Schulz, hier en fin d’après-midi à Bruxelles. L’UE aura-t-elle réussi à sortir vivante de la tragédie grecque? Tard hier soir, rien n’était moins sûr.
Même si on ne peut imputer ni au gouvernement grec, ni aux dirigeants de la zone euro, toute la responsabilité de cette tragédie, le sort de millions de Grecs qui ne savent plus de quoi leur avenir sera fait semblait une nouvelle fois très éloigné des rudes négociations à Bruxelles. L’heure est grave.
David Marques (dmarques@lequotidien.lu)
Mes remercîment de m’avoir nos fais exprimer …. ‘Il n’y aura pas d’accord à n’importe quel prix’, d’après que je suivi depuis des années … Mme Angela Merkel, la Chancelière Allemande, a totalement raison.et la politique Allemand elle demeure toujours formelle depuis ex-temps de son pouvoir absolu, la parole de Monsieur le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn, et un point’ de vue argumenté par professionnalisme et afin de mettre de millions de Grecs, qui vivent la conjecture …et c’est pas a eux d’épongé le crédits si aux responsables par défaut de gestion ou par un autre ….un payé pareille comme le Grèce ouvert sur les portes de tourisme , historique dans sa société qui date depuis des siècle…..ni la négociation, ni le plan de l’AFAMI, qui faire sortirai de la jungle …un politique qui planifie trouveras son avenir de son peuple perdu même sur les porte de secours ….en prévois de l’espoir en atteindront sans faute …Merci bien Signer M.NOURA