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Le temps de la nostalgie

Les Jeux sont faits. Hier soir a eu lieu au Stade de France la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques. Ils ont permis de prolonger la folle ambiance qui a enveloppé la capitale française durant cet été. Tout a commencé avec les Jeux olympiques. Dès l’embrasement de la vasque et les premières heures de la compétition, les craintes concernant l’organisation de la manifestation dans une France troublée par une crise politique et de nombreuses divisions se sont vite envolées. Un état de grâce qui a duré le temps de cette manifestation planétaire, mais qui s’est aussi prolongé durant tout le mois d’août. Les Jeux paralympiques ont ensuite pris le relais pour nous faire vibrer grâce à des athlètes, peut-être moins connus, mais qui se sont battus des années durant pour, eux aussi, avoir la chance de se mesurer lors de cet évènement. Et, cerise sur le gâteau, les dernières heures de la compétition ont vu un exploit luxembourgeois (lire aussi en page 16)!

Voilà, les Jeux sont donc bel et bien finis. Il va falloir attendre quatre ans pour revoir la flamme de la compétition s’allumer à Los Angeles. Paris a aujourd’hui la gueule de bois. Comme beaucoup d’entre nous. La maire de la capitale française, Anne Hidalgo, a décidé de combattre cette nostalgie qui nous envahit en laissant les anneaux olympiques gigantesques sur la tour Eiffel. L’acier a été fondu par ArcelorMittal en France et le symbole a pris forme à Épinal avant d’être envoyé à Paris. Le Quotidien avait fait un reportage sur place. La décision a provoqué une levée de boucliers et la polémique a enflé. On ne se refait pas, nous sommes en France tout de même. Il faut quand même avoir quelque chose à critiquer. Ceux qui avaient fait feu de tout bois avant l’ouverture des Jeux concernant les mesures sécuritaires, la cérémonie d’ouverture et les contraintes de circulation se sont rattrapés après avoir dû se cacher le temps de la manifestation. Anne Hidalgo semble tout faire pour garder un peu de magie. La vasque volante portant la flamme, elle aussi, devrait rester dans le ciel parisien. Pour que les Français se rappellent les bons moments de ces mois d’été 2024. Ils pourront lever les yeux au ciel ces prochains mois, ces prochaines années.

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