La ville de Bruxelles a connu de violents heurts, dimanche, lors d’une manifestation européenne des antirestrictions et des antivaccins. Parmi les manifestants se trouvaient des Luxembourgeois venus jouer les prolongations après la manifestation de samedi dans la capitale grand-ducale. Cinq bus auraient été affrétés depuis le Luxembourg pour se rendre au rendez-vous bruxellois. Finalement, ça devient une mode de franchir les frontières pour aller gueuler chez le voisin tout le mal qu’on pense du passe sanitaire et de toutes les décisions prises pour endiguer l’épidémie.
Sur les vidéos diffusées via Facebook de l’événement qui se déroulait chez nos voisins, les discours pacifistes des quelques résidents ayant fait le déplacement en Belgique avaient curieusement disparu. Est-ce la vision des flammes et des gaz lacrymogènes qui les ont légèrement transformés ? Un des organisateurs de la manifestation de samedi entre le Glacis et le Kirchberg a filmé les excès de cette manif violente. Lui qui était steward et jouait les pacificateurs, samedi, au Glacis, semblait loin de ce rôle-là à Bruxelles. Apparemment, le discours change quand les policiers sont loin… Devant les barricades, les dégâts et les affrontements, il a parlé de «jour d’entraînement». Il dit aussi que ce qui se passe ici pourrait bien se passer à Luxembourg. «Bruxelles en feu 2022, on y était», ajoute-t-il hilare devant son smartphone. Le fait de traverser une frontière semble avoir libéré la parole de ceux qui jouaient les angelots samedi dans les rues de la capitale luxembourgeoise. Les masques tombent.
À Bruxelles, il y avait dans les rues et les avenues des manifestants exerçant leur droit de contester démocratiquement les mesures prises au niveau européen ou dans leur pays. Ils ont été vite débordés, encore, par l’internationale de la casse venue se défouler, agresser des policiers et essayer de nous imposer ses vues. Ces personnes intimident, menacent, frappent, insultent et espèrent que ce sont eux qui auront le dernier mot, que nous devrions baisser les yeux et accepter tout ce qu’ils souhaitent. Que la loi du plus fort d’une minorité s’imposera logiquement à la majorité. Ce ne sera jamais le cas. Désolé pour eux.