La Chambre des représentants de Caroline du Sud a voté hier, à une forte majorité, en faveur du retrait du drapeau confédéré qui flotte devant le Parlement local et qui est considéré comme un symbole de racisme.
En 2015, il était temps qu’aux États-Unis ne flottent que des drapeaux américains. Difficile de croire que le drapeau des confédérés ait vécu jusque-là. Et ce retrait intervient seulement après plusieurs semaines de polémique. C’est comme si l’Afrique du Sud avait gardé le drapeau utilisé sous l’apartheid. Il a fallu le massacre de l’église de Charleston pour que le public et les autorités réagissent.
Bien sûr, le fait que ce symbole n’apparaisse plus sur les bâtiments publics ne va pas faire disparaître en un coup de baguette magique les tensions raciales, mais le geste est fort. Celui d’un État qui a fait son examen de conscience et qui lance un message à toute une communauté. Il faudra plus que la disparition de ce drapeau pour que les mentalités évoluent, c’est certain. Il serait naïf de penser que toute cette violence est seulement liée à ce symbole d’un passé esclavagiste.
Dommage qu’il ait fallu qu’un attentat ait lieu dans un lieu de culte pour que les choses changent. La vague de scandales impliquant des personnes afro-américaines et la police fait froid dans le dos. La multiplicité des vidéos amateurs sur les lieux accablent bien souvent les forces de l’ordre. Les espoirs suscités par l’élection de Barack Obama sont désormais bien loin. Et le duel qui se prépare entre Hillary Clinton et Jeb Bush laissent peu de place à un grand renouvellement de la société.
Évidemment, il n y a aucune chance pour que ces tueries à répétition ne remettent en cause la libre circulation des armes à feu. Plus ces massacres se multiplient, plus les Américains restent persuadés que le meilleur moyen de se protéger est de porter soi-même une arme. C’est un dialogue sans fin, et comme dans beaucoup de sujets de société, la réponse la plus simple n’est certainement pas la meilleure.
Audrey Somnard (asomnard@lequotidien.lu)
Bonjour Mme Audrey Somnard ;
Peut-on voir les articles inspirer de la réalité et touche des points très sensibles, et peut être vous donnez une empreinte des cas assez profondément dans le noyau de la société, je vous remercie beaucoup j’ai vraiment appris de vous articles et même du quelque un du ‘Quotidienne de Luxembourg’.
J’espère que je mis mes pieds en dehors des normes si par Amour de la dite ‘quotidienne Luxembourgeoise, Signer M.NOURA
Bonjour Mme Audrey Sommard ;
Très ravis de vous voir vos articles, mais je vois que prenez de revendication sur les sujets qui font secousse l’opinion publique.
Certainement que toute le monde le sait et tout ce tais, l’accord se regroupe pour ce protéger d’un coter et c’est une pièce théâtrale gagnant de l’autre coter, en mesure taille pour d’autre affaire autour de monde su tout comme il figure sur l’affichage du payé développer ‘’Tiers monde ‘’, en aimer que faire en sorte poussez la partie obscure mettre en line et en investirai sans doute de la ressources humaines, évitez le pure de massacre a gauche et a droite avec une certitudes de ne pas murmures le géant dormont.mes très reconnaissance a vous …merci et a bientôt a un article de votre part. Signer M.NOURA