Le célèbre journal britannique The Guardian a révélé, mardi, une étude interne réalisée sur les commentaires des articles postés sur son site internet. Une équipe a disséqué toute cette base de données pour savoir qui a critiqué quoi ou presque. Et malheureusement, sans surprise, cette étude montre que sur les dix auteurs les plus vertement critiqués (entendre que les «commentaires» ont dû faire l’objet d’une modération) à coups d’insultes notamment, huit sont des femmes. Les dix auteurs qui ont fait le moins l’objet d’insultes en commentaires? Dix hommes. L’étude montre donc de façon quantitative que les articles écrits par des femmes sont plus sujets à des injures, quel que soit le sujet d’ailleurs.
La modération n’est pas une censure, les journalistes sont sujets à la critique, ouverts au débat, mais certainement pas aux injures. La plupart de ceux qui se défoulent derrière leur écran n’en diraient pas le quart s’ils avaient l’auteur du texte physiquement en face d’eux. D’autres médias se sont contentés de bloquer tout simplement la possibilité de commenter les articles postés sur leur site. C’est dommage, d’autant plus que le terrain de jeu des commentaires s’est de toute façon déporté sur les réseaux sociaux.
La volonté de défricher tout ça et de mettre en lumière les problèmes est un bon début plutôt que de bloquer tout une communauté d’internautes, en majorité bienveillante. Le journal n’a enregistré au total «que» 2 % de commentaires injurieux ou clairement déplacés. C’est peu, mais ça peut être beaucoup pour les auteurs qui peuvent prendre de façon personnelle ces abus. L’initiative du Guardian a le mérite de mettre en perspective et en chiffres ce dont on se doutait déjà un peu : qu’il est plus difficile pour une femme de faire entendre sa voix sur la Toile, et qu’on se sent plus en droit de lâcher toute son agressivité sur elle. Le journal britannique n’a pas encore proposé de solutions quant à ce phénomène, mais la prise de conscience est là.
Audrey Somnard
Vous le dite de la conscience, mais, le contenus des injures n’est pas un argument positifs de façon que en déclare la décroissance de la courbe qui empêche d’atteindre l’objectifs face a l’homme, cette base de données pour doit mentionnée une bonne démarche qui céder a une progression de la société a une projection qui mène au deux sexe a maintenir la charge sans que mettre les doits dans les yeux de l’un ou de l’autre, Le célèbre journal britannique The Guardian a ma connaissance a dévoilé ce sujets mais pas dans le sens ou vous commenté , sachant que la civilisation (UK), elle bien été depuis ex-temps connu par sa modeste et sa noblesse de Royaume. Bonne succès plein de réussite Madame Audrey. Merci bien