La recherche au Luxembourg ne cesse de gagner en renommée internationale. Le chemin pour y parvenir a été long malgré, dès 1981, le début du soutien public aux projets de recherche et d’innovation. En 1984 arrive l’agence Luxinnovation. Il faut attendre 1999 pour voir la création du Fonds national de la recherche (FNR). En 2003 suivait enfin l’université du Luxembourg.
Comme souvent, le grand avantage du Grand-Duché est sa manne financière. En 2006, un rapport d’analyse de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a permis d’améliorer les retombées de l’important investissement public dans le domaine de la recherche. De 28 millions d’euros en 2000, l’enveloppe budgétaire allouée à la recherche est passée à quelque 215 millions d’euros en 2009. En 2014, l’enveloppe était de 326,4 millions d’euros. Pour l’année budgétaire en cours, plus de 550 millions d’euros étaient alloués au ministère de tutelle pour contribuer au financement de l’université et des centres de recherche publics. Au cours des quatre dernières années, l’État a investi 1,5 milliard d’euros dans la recherche et l’innovation, enseignement supérieur compris.
Grâce aux contrats de performance imposés par le ministère, l’université, le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), le Luxembourg Institute of Health (LIH) et le Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER) signent des résultats de recherche marquants.
Même si la pandémie de Covid-19 n’était pas prévisible en tant que telle, le fait de miser assez tôt sur la santé comme domaine de recherche prioritaire permet aujourd’hui au Luxembourg de bien maîtriser la crise. L’ensemble des institutions de recherche s’est mobilisé sans hésiter pour lutter contre le coronavirus. Il s’agit d’un exemple concret de l’apport de la recherche, qui pour être acceptée par la société doit créer une véritable plus-value pour la population.
David Marques