Le loyer moyen au premier trimestre de cette année s’établit à 1 502 euros pour un logement équipé de deux chambres. La bonne occasion aujourd’hui, c’est de trouver un bien de ce type sous la barre des 1 300 euros charges incluses, parce que les charges, ça compte dans un loyer. Il suffit de surfer sur les sites de petites annonces pour se rendre compte de la difficulté, à moins d’aller s’installer dans le canton de Clervaux, ce qui n’est pas aisé pour une femme de ménage dont les quatre ou cinq différents «patrons» sont situés autour de la capitale. Qui plus est, une femme de ménage seule avec deux enfants et c’est un cas de figure fréquent.
Vu la longueur des listes d’attente pour obtenir un logement social, il n’y a pas d’autre choix que de se rabattre sur le premier marché de l’immobilier, espérer un miracle et plus raisonnablement compter sur une subvention loyer, la parade inventée par le gouvernement pour aider les ménages en difficulté.
La femme de ménage à 40 heures/semaine en CDI cumule un revenu de 2 100 euros avec les allocations familiales, elle se dit qu’avec un loyer de 1 200 euros elle pourra bénéficier de l’aide maximale de 300 euros. Mais quand elle utilise le simulateur de subvention loyer proposé sur le site du ministère du Logement, elle s’aperçoit qu’elle aura droit à 174 euros d’aide. C’est déjà bien. Mais cela ne la sauvera pas.
Pour pouvoir prétendre à cette aide, il faut présenter un bail de location. Le gouvernement sait-il combien de propriétaires sont prêts à louer leur appartement de 1 200 euros à une femme seule avec deux enfants qui gagne 2 100 euros par mois ? Aucun. La subvention loyer n’y change rien et d’ailleurs, les agences n’y sont guère sensibles.
En 2016, pas plus de 4 150 demandes ont été déposées et seulement 1 008 ont connu une suite favorable et 86,42% des ménages subventionnés disposaient d’un revenu se situant entre 1 000 et 3 000 euros, nous indique le rapport d’activité du ministère du Logement. Eu égard à la situation à Luxembourg et sachant que 19 000 ménages sont éligibles à la subvention loyer, il faut reconnaître qu’il y a un problème. Il va falloir sérieusement trouver d’autres modèles, définir la politique du logement comme réellement prioritaire et se montrer autrement plus inventif.
Geneviève Montaigu
Moi j’ai ce problème personne veut me louer un appartement je suis seule avec deu enfants un des deux avec un handicap et je gagne 2200 euro par mois et j aimerais bien publier ma temoignage sur le journal ca c’est vraiment de la honte pour un Pays comme Louxembourg