Un nouvel acte de violence politique a eu lieu hier aux États-Unis, au Texas. Un homme a ouvert le feu sur un centre de rétention de la police fédérale de l’immigration (ICE) à Dallas, tuant une personne et en blessant deux autres. Les victimes étaient des personnes retenues. Le suspect, qui a tiré depuis un immeuble adjacent, a été retrouvé mort. Près de lui, des balles sur lesquelles était écrit «anti-ice». Depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump a fait de la lutte contre l’immigration clandestine son cheval de bataille. Et il veut que tout se passe vite.
Les équipes «ICE», des agents fédéraux, ont effectué de nombreuses descentes pour arrêter les personnes se trouvant illégalement aux États-Unis. Et cela, aux quatre coins du pays. Des interventions qui ont parfois provoqué des émeutes, comme à Los Angeles quand les opérations ont visé des lieux où les migrants attendaient pour être embauchés à la journée par des patrons. Mais ces coups d’éclat sont au cœur de la politique de Trump contre les clandestins. Chez les démocrates, et encore plus à gauche, on dénonce des coups de force contre les sans-papiers. En vain. Aucune manifestation d’ampleur n’a été organisée contre ces actions dans le pays. C’était l’un des grands thèmes de campagne de Donald Trump. Ce dernier applique juste son programme, à la grande satisfaction, semble-t-il, des électeurs qui l’ont largement élu en 2024.
Hier au Texas, un nouvel épisode de colère d’une violence rare a eu lieu contre la politique de Donald Trump. Ce ne sera malheureusement pas le dernier. La mort du polémiste ultraconservateur Charlie Kirk a polarisé encore plus la société américaine. Aujourd’hui, les rivaux politiques ne sont plus des adversaires, mais des ennemis. La tension est vive entre élus qui s’invectivent via les réseaux sociaux. Chez leurs supporters, il ne semble plus y avoir de limite. Deux Amériques semblent se retrouver face à face et estimer qu’utiliser une violence désinhibée peut faire avancer leur projet de société. De plus en plus inquiétant. Reste à savoir si ce mal va rester de l’autre côté de l’Atlantique ou contaminer notre continent.