Le nombre de personnes atteintes du coronavirus augmente encore et encore. Mercredi, selon les données diffusées par le ministère de la Santé, nous avons dépassé la barre des 30 000 personnes malades du covid au Luxembourg. Le nombre de personnes touchées est très exactement de 30 823. La courbe ne semble pas vouloir ralentir, selon les graphiques diffusés par les autorités. Elle grimpe sans cesse et nous sommes loin d’un éventuel palier. Cette situation implique logiquement des conséquences sur l’ensemble de l’économie du pays. Le variant Omicron se diffuse rapidement comme annoncé. Plus contagieux, il paraît aussi moins virulent. Fort heureusement, cette explosion de malades ne se réplique pas à l’identique dans les hôpitaux et les services de soins intensifs. Nos structures n’auraient pas tenu le choc si cela avait été le cas. Et n’oublions pas que la vaccination protège aussi très largement les personnes contaminées des effets dévastateurs de la maladie.
La conséquence est que nous devons donc tous vivre avec le virus, entreprises y compris. Congés maladie qui s’accumulent, petites périodes de quarantaine le cas échéant pour éviter tout risque de transformer son bureau ou son atelier en cluster, congés pris pour s’occuper d’enfants malades ou «renvoyés» de l’école pour cas de covid… rien n’est simple actuellement dans les entreprises du pays. Mais c’est ainsi, cela vaut mieux qu’une fermeture totale de certains commerces ou bureaux, que d’obliger à un télétravail intégral qui a aussi ses inconvénients ou, pire encore, que de devoir tout fermer d’un coup en attendant que la vague passe. Le Grand-Duché a décidé de s’adapter pour apprivoiser la menace alors que d’autres pays européens ont été beaucoup plus sévères, comme l’Autriche et son confinement en décembre ou les Pays-Bas qui ont à peine rouvert certains commerces non essentiels il y a une semaine après avoir tout bouclé juste avant les fêtes de Noël. Toutes les nations touchées par la maladie l’ont été de façon différente, chacun réagissant selon la situation. Aujourd’hui, au Grand-Duché, nous devons tous serrer les dents en attendant la fin de cette vague. Mais les semaines qui nous attendent s’annoncent longues.