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Il faut que le vent tourne

Un de nos confrères avait cité, lors du Conseil informel de jeudi sur la crise migratoire, la définition du mot «solidarité». Dans le Larousse , on peut lire qu’il s’agit d’un «rapport existant entre des personnes qui, ayant une communauté d’intérêts, sont liées les unes aux autres. Sous «Agir par solidarité», on retrouve la définition suivante : «sentiment d’un devoir moral envers les autres membres d’un groupe, fondé sur l’identité de situation, d’intérêts».

L’exercice qui consiste à aller revoir dans le dictionnaire la définition du mot «solidarité», de nombreux dirigeants européens devraient le faire également. Ces derniers mois, cette notion sur laquelle repose l’Union européenne semblait en effet avoir disparu entièrement des débats politiques. Le constat vaut à la fois pour la crise grecque et pour la crise migratoire.

«Le mois de juillet peut s’avérer très dangereux pour l’UE», a une nouvelle fois déclaré, jeudi, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn. Alors que l’accueil de 60 000 réfugiés sur une base volontaire semble désormais avancer dans la bonne direction, il reste incompréhensible que des pays comme le Royaume-Uni ou les pays baltes continuent de faire barrage après avoir déjà beaucoup reçu de l’UE. Et on ne parle pas ici du fait que 84 % des plus de 59,5 millions de personnes déplacées en 2014 ont trouvé refuge dans des pays en voie de développement. La honte ressentie par certains est plus que justifiée.

Le paroxysme se produit actuellement en Grèce. Alors que le pays se trouve au bord de l’asphyxie, des milliers de réfugiés passent par les îles helléniques pour faire un premier pas vers un avenir meilleur en Europe. Au même moment, la population grecque croule sous la politique d’austérité qui lui est imposée. Et le nouveau plan de réformes qui doit permettre ce week-end de ficeler un nouveau plan d’aides pour la Grèce ne risque pas d’améliorer les choses. Comme trop souvent en politique, le sort des simples citoyens n’est pas suffisamment pris en considération. Il est grand temps que le vent tourne!

David Marques (dmarques@lequotidien.lu)

Un commentaire

  1. Bonjour ;
    L’affaire qui se déroule en Grèce, mon ami Monsieur David Marques, c’est le feuilleton que les financiers potentielle comme « l’Allemagne et d’autre qui a donne un double souffle….et l’investissement dans les guerre et la pauvreté qui force les gens a demande le refugie.c’est pas dans le même camp a mon connaissance et pour que c’est la minorité par rapport a la masse immense accueillera au turc avec un installation a dire que elle respectable d’une moyenne presque élever.
    La crise dans la ‘Grèce c’est la longueur de l’austérité qui a basculer les gens….si le noyau du gouvernement comment il est repartie et qui elle l’origine de la maladie, je souhaite a ce payé magnifique et a ce peuple que je le souhaite qu’il revoir les traces de ces parcourt. Merci bien Signer M.NOURA.

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