Depuis lundi dernier, les masques sont de sortie dans les rues grand-ducales. Et il va falloir s’y habituer. Ce geste barrière supplémentaire est nouveau pour beaucoup d’entre nous… et parfois difficile à adopter avec efficacité. Il suffit de jeter un coup d’œil pour s’apercevoir que certains ont déjà lancé une nouvelle mode : le masque chirurgical posé sur le menton! Non, ce n’est pas comme cela que cela se porte. Sur certains chantiers, c’est pourtant presque la règle. Il faut dire qu’il n’est pas facile d’effectuer des travaux physiques avec ce «truc» devant le nez et la bouche. D’autant plus que les températures montent peu à peu dans le pays. Mais les ouvriers des chantiers ne sont pas les seuls têtes en l’air. Il arrive aussi de croiser des passants dans la rue qui ont simplement oublié de replacer le fin bout de tissu comme il le fallait et qui déambule dans la rue comme si de rien n’était.
Au-delà de ces exemples, il faut bien admettre que porter un masque est finalement bien plus compliqué que respecter deux mètres de distance avec son voisin ou tousser dans son coude. Et pourtant, nous allons devoir rapidement adopter ce nouvel outil mis à la disposition de tous pour freiner l’avancée du coronavirus. Ne pas tripoter son masque avec les mains sales, l’enlever de façon sûre après une sortie à l’extérieur afin de ne pas risquer une contamination, bien le laver entre plusieurs utilisations (pour les masques réutilisables bien sûr) et le stocker convenablement… l’arrivée de cet accessoire nécessite l’apprentissage de nouveaux réflexes. Le gouvernement l’a bien compris et diffuse des informations pour expliquer à tous le bon usage de ces masques qui sont appelés à nous accompagner pendant de longs mois encore. Dépêchez-vous d’intégrer ces nouveaux gestes, car il serait dommage que cette initiative, si elle est mal adoptée par l’ensemble de la population, fasse plus de mal que de bien dans la lutte contre le coronavirus.
Laurent Duraisin