Ce dimanche, le gouvernement CSV-DP fêtera le premier anniversaire de sa prise de fonction. Depuis ses débuts, l’exécutif emmené par Luc Frieden et Xavier Bettel voit en la simplification administrative une des solutions majeures pour faire avancer le pays dans son ensemble.
Logement, social, climat et agriculture ne sont que quelques domaines politiques où il est prévu de nettement faciliter les règles du jeu. Les mesures visant au respect de l’environnement et de la nature sont souvent identifiées comme l’un des freins majeurs.
Un fragile équilibre doit être trouvé. Un exemple : construire plus rapidement sans trop affecter la faune et la flore. Le même principe vaut pour l’accélération de l’installation d’éoliennes et de panneaux photovoltaïques, qui, à la base, doivent contribuer à protéger le climat.
Le gouvernement prend soin d’impliquer les acteurs de terrain dans les démarches. Ce sont bien eux qui sont au jour le jour exposés à la lourdeur administrative imposée par l’État et les communes. Les différentes administrations n’ont certainement pas toujours conscience de l’ampleur et de la complexité des réglementations qu’elles doivent faire respecter.
Il arrive que certaines obligations se contredisent. Le chantier auquel s’attaque l’équipe gouvernementale est donc fastidieux. Pour revenir à l’obligation de trouver le bon équilibre, les ministres de tutelle ont néanmoins tout intérêt à ne pas se faire dicter les lois par des lobbyistes qui plaident pour une large dérégulation.
Un tel scénario attend les États-Unis sous la présidence de Donald Trump. Elon Musk dirigera une nouvelle «Commission à l’efficacité gouvernementale».
Le patron de Tesla, Space X et X, conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy, aura pour mission d’«envoyer des ondes de choc dans le système» en dérégulant à tout-va et en faisant des coupes drastiques dans le budget de l’État fédéral américain. Un montant de 2 000 milliards de dollars est évoqué.
Au Luxembourg et dans l’UE, une telle initiative est très improbable. Cela n’empêche pas de devoir continuer à s’attaquer à la lourdeur bureaucratique – également une menace pour la compétitivité – mais encore une fois, en évitant tout excès sur le plan social ou en matière environnemental.