«Des goûts et des couleurs, on ne discute pas.» Le fameux proverbe s’adapte parfaitement au large spectre des prédicateurs d’avenir ou annonceurs de grandes tendances futures. Car en ce début d’année 2020, nombreux sont ceux qui cherchent des indices quant à leur avenir personnel ou familial : la santé, les relations amoureuses, les finances ou encore l’avenir professionnel constituent les préoccupations premières des gens. Les traditionnels souhaits du nouvel an (bonne année ! bonne santé ! meilleurs vœux !) le prouvent indéniablement. Or si certains s’en remettent tout simplement au destin dans une optique plus ou moins empreinte de fatalisme, d’autres consultent.
Voyants, médiums, cartomanciens, astrologues et marabouts-guérisseurs représentent en effet, pour de nombreuses personnes, une épaule sur laquelle s’appuyer et même une véritable aide psychologique pour les plus anxieux et déprimés d’entre nous : une sorte de médecine alternative, en somme. Mais qu’on ne s’y trompe pas : ces praticiens présentent de nombreuses divergences dans leur manière d’exercer. Ainsi, à titre d’exemple, l’astrologue-psychologue que Le Quotidien a rencontrée tient absolument à se distinguer des personnes qui s’affichent comme voyants et dont les façons de pratiquer s’avèrent tout aussi éclectiques. En ce sens, Madame Viviane, qui exerce dans le sud du Grand-Duché, affirme que l’astrologie est une science, alors que la voyance ne peut être prodiguée que sur la base d’un prétendu don que détiendrait le voyant en question.
Certes, il ne faut pas se voiler la face et bien concevoir que nombre de charlatans et autres escrocs ne possédant aucun don et n’ayant pas fait d’études particulières sévissent au Luxembourg comme partout ailleurs. Cela dit, si les gens trouvent du réconfort et des perspectives dans leur vie en consultant, pourquoi pas finalement ? Car des croyances et même de la crédulité, on ne discute pas…
Claude Damiani