Alors que l’Europe s’écharpe pour déterminer le nombre de réfugiés qu’accueillera chaque pays, au Grand-Duché, le débat est passé à l’étape suivante à propos de ce qui agite de façon continue le pays : mais quelle langue vont apprendre les réfugiés? Une plateforme s’indigne déjà du fait que ces derniers seraient «contraints» d’apprendre le français. Les pauvres, quelle horreur! Ils sont à peine arrivés, et encore, qu’au lieu de se demander s’ils sont accueillis dans de bonnes conditions, on s’agite déjà sur les cours de langue. Pour avoir interviewé cet été un réfugié syrien nouvellement arrivé au Luxembourg, nous pouvons attester qu’en aucune façon il n’a été forcé d’apprendre le français, puisqu’il étudie… l’allemand. Étudiant, il souhaite poursuivre son cursus universitaire en Allemagne et ne parle pas un mot de français : l’entretien s’était d’ailleurs déroulé en anglais.
Que l’on «oblige» les réfugiés à apprendre telle ou telle langue est une hérésie. Encore une fois, certains tendent à oublier que le Luxembourg est multilingue et que, donc, des choix s’offrent à ceux qui arrivent au pays. Les cours de français semblent plus nombreux, peut-être que des bénévoles se sont organisés pour donner quelques cours de français. Et alors? Ce n’est quand même pas si grave si les réfugiés commencent à apprendre le français, à déchiffrer les documents officiels, les panneaux dans la rue et puissent acheter du pain, non? La peur de fond, c’est que ces réfugiés qui apprennent le français en restent là et n’apprennent jamais le luxembourgeois. Encore ces maudits francophones qui gagnent du terrain!
Pour avoir interviewé d’autres réfugiés installés de longue date au Grand-Duché, pas d’inquiétude, nous pouvons affirmer qu’ils finissent par apprendre le luxembourgeois et s’intégrer parfaitement dans la société. Car il ne faut pas oublier que, dans un premier temps, les réfugiés n’ont pas vocation à rester au Luxembourg. Ils ont tous secrètement espoir qu’un jour ils pourront rentrer dans leur pays. Alors, avant de parler d’intégration et de les assommer avec les trois langues du pays, laissons les réfugiés parer au plus pressé et aller au plus pratique. Tout simplement.
Audrey Somnard (asomnard@lequotidien.lu)
Bonjour Madame Audrey Somnard;
Sans aucune, quand en trouve une place pour se nourrit et ce loger en plein temps d’événement si déjà beaucoup, Alors, pour se réintégrer dans ce société qui nos accueillir en sa accrocher forcement pour passez le pur de guerre ……donnons exemple, mais, dans libertés totale, la loteries Américaine, des que mis notre dans ce pays par voie réglementaire, les autorité elle en avance toute un programme de façon que les bénéficiaires de ((green card’’, iront systématiquement par le temps au mode de vie des Américaines, c’est un bon pratique…la Grand-duché, peut utiliser les méthodes de bien investir a des réfugier pour plusieurs raison dans le future a savoir !!!!!
Vous avez très bien terminé Madame Audrey Somnard, votre articles ‘’aller au plus pratique.si beaucoup mieux, du succès et de prospère .Grand Merci.
Ben oui, s’ils veulent acheter du pain ou aller dans un supermarché ou dans un restaurant ou travailler dans un de ces secteurs, ils ont effectivement intérêt à apprendre le français…
S’ils sont plus ambitieux, il y a peut-être d’autres options.
Peu importe, c’est un faux débat. L’important c’est le programme qui leur permettra de s’intégrer et de participer à l’activité économique en fonction de leur capacité et leur talent et c’est vers ça qu’il faut les orienter. Peu importe la langue.
La première chose qu’ils ont à faire, c’est prendre conscience de l’immense chance qu’ils ont d’être tombés ici plutôt qu’ailleurs et travailler à leur futur qui semble beaucoup plus prometteur que leur passé. Et surtout en être conscients et reconnaissants (pas comme ce Syrien qui ce matin sur France Inter déclarait n’attendre rien de la France et dont la première préoccupation était de rejoindre son frère en Allemagne où le « package » d’accueil était autrement plus convaincant).