La nuit du nouvel an a été marquée par des faits inédits à Cologne. Ces derniers jours, les plaintes pour harcèlement et agressions sexuelles se sont multipliées auprès de la police. Si le bilan dévoilé hier fait état de 90 plaintes, cela pourrait seulement constituer la pointe de l’iceberg. Les agressions sont attribuées à des groupes de dizaines de jeunes hommes ivres qui ont encerclé leurs victimes en profitant de la foule rassemblée autour de la cathédrale et de la gare centrale. La quasi-totalité des agresseurs serait d’origine arabe, élément qui a contribué à faire monter la sauce autour de ces faits intolérables.
Si l’indignation qui secoue l’Allemagne est justifiée, il est une nouvelle fois primordial de ne pas tomber dans le piège des amalgames et des stigmatisations. Cela vaut particulièrement pour les réseaux sociaux où des chiffres et des versions parfois aberrantes sur ce qui s’est passé circulent. Dans ce contexte, la réaction de la bourgmestre de Cologne, Henriette Reker, nouvellement élue après avoir été victime elle-même d’une violente agression la veille du scrutin, est à saluer. Elle a refusé tout rapprochement entre les faits et l’afflux de réfugiés en Allemagne. Le ministre fédéral de la Justice, Heiko Maas, a lui aussi mis en garde contre toute «instrumentalisation» de ces agressions. Ce recul est nécessaire pour ne pas perdre des yeux que les agressions commises constituent des crimes, perpétrés par des individus qui doivent être identifiés et sanctionnés, quelle que soit leur nationalité ou origine.
Ce principe de l’État de droit vole cependant en éclats avec les propos d’une autre partie du camp politique allemand. La CSU, qui, malgré sa présence dans la coalition gouvernementale, reste toujours aussi opposée à la politique migratoire de la chancelière Angela Merkel, n’a ainsi pas hésité à mettre de l’huile sur le feu. Cette stratégie est non seulement fortement condamnable, mais risque aussi de provoquer de profondes ruptures dans la société allemande, construite sur un esprit de solidarité. Une réaction plus responsable est nécessaire pour éviter cette sombre perspective.
David Marques (dmarques@lequotidien.lu)
Si je vous comprends bien, en plus de l’huile sur le feu, il faut prévoir la vaseline pour le fion…
Ces agressions sont des actes intolérables quelque soit le lieu, la société et la population concernée (autochtones ou réfugiés). Rien ne peut justifier et excuser ce genre de conduites déviantes. Heureusement que les forces de l’ordre et la justice vont de pair mettre de l’ordre. Il est inutile de tergiverser sur l’identité culturelle des accusés.
Donc, inutile d’alimenter le feu de la haine et d’inciter à la haine et peur de l’étranger et de victimiser les habitants.
Il se commet 903 viols par jour, soit 329 708 viols chaque année dans le monde (viols déclarés), dont 95136 aux Etats-Unis,52 425 en Afrique du sud et 24 350 au Canada. (source stat.)
Les hommes sont aussi des victimes dans ce genre de déviances! A quand la bonne vieille ceinture de chasteté électrique pour les coupables;)
« primordial de ne pas tomber dans le piège des amalgames et des stigmatisations » = marque de fabrique de David Marques. Il ne doit même plus signer ses éditos.
J’allais me lancer dans une longue diatribe mais Colin m’a coupé l’herbe sous le pied.
L’afflux récent de réfugiés a effectivement permis l’entrée – essentiellement en Allemagne – de dizaines de milliers (ou faut-il dire centaines de milliers ?) de jeunes gens en pleine santé qui – outre leurs diplômes – ont oublié les filles on pays.
Au-delà du désoeuvrement, il y a pour eux la découverte des libertés propres à nos modes de vies et qui leur étaient interdits jusqu’ici : la fête, l’alcool, des filles dont la tenue vestimentaire n’a pas beaucoup de points communs avec le voile intégral…et j’en passe.
On en arrive donc forcément dans certaines circonstances – comme les fêtes du nouvel an – à des cocktails explosifs : alcool + misère sexuelle + la conviction qu’une fille qui s’est habillée un peu sexy pour fêter l’an neuf est forcément une « p… » qui ne demande qu’à être tripotée + l’effet de meute puisqu’on parle de groupes d’agresseurs.
Malheureusement cela n’est qu’un début. L’Allemagne est complètement asphyxiée par l’afflux de réfugiés qui ne sont pas nécessairement les gentilles familles avec gentils enfants qu’on interviewe sur ARD ou ZDF mais surtout une masse de jeunes gens qu’on ne pourra ni contrôler, ni absorber ni intégrer.
Oui mais va dire David Marques, on va leur expliquer les règles, leur trouver un travail, des femmes etc.
OK mais permettez-moi d’être très pessimiste à ce sujet et je ne suis pas le seul puisqu’on lisait récemment dans vos colonnes :
http://www.lequotidien.lu/economie/les-pme-allemandes-comptent-creer-200-000-emplois/
La vérité c’est que l’Allemagne se suicide et cela est la volonté d’une seule personne : Angela Merkel.
Ni ses partenaires politiques , ni la majorité des Allemands n’approuvent cette politique mais elle persévère.
Alors la CSU et son Président Seehofer peuvent gesticuler et mettre de l’huile sur le feu comme vous dites : Angela n’en a rien à cirer et s’entête dans son idée fixe : pas de limite à l’immigration.
Or, l’immigration excessive réduit à néant les chances de réussir une immigration réfléchie et limitée.
Oui, l’Allemagne se suicide ou plutôt Merkel est en train de la suicider.
Et si l’Allemagne se suicide…
M. David Marques, vous êtes d’une naïveté coupable et criminelle désespérante. Le « Padamalgan » si cher aux responsables français et mis en avant par les autorités allemandes sera le cercueil de l’Europe. Des réfugiés qui affluent par milliers au coeur d’une U.E. désorganisée, ce sont des légions combattantes qui déstabiliseront nos us et coutumes. 80% de ces réfugiés sont des hommes jeunes pour la plupart. Les architectes, médecins, professions libérales etc que l’on nous dit majoritaires parmi ces arrivants, confine au mensonge. Oui l’Europe court à sa perte, par la cécité chronique de ces dirigeants. L’immigration musulmane sans dosage rigoureux, nous conduira à la guerre civile, pour un funeste destin, devant des citoyens spectateurs, aux ordres de politiciens couards et collaborateurs…