Les vacances ont été de courte durée pour les hommes et femmes politiques du pays. La session parlementaire s’est clôturée fin juillet et depuis quelques jours les politiciens de tous bords font leur retour sur le devant de la scène.
La semaine dernière, le CSV a présenté la deuxième partie de son programme électoral en vue des élections législatives du 14 octobre. Mardi, le LSAP a dévoilé ses propositions en matière de politique d’immigration. Jeudi, déi gréng va parler de logement et le DP, par la voix de Claude Meisch, d’ «identité et société». Sans oublier que depuis quelques jours, plusieurs questions parlementaires ont recommencé à affluer sur des sujets aussi divers et variés que les noyades au lac de Remerschen, l’instauration possible de feux oranges avec minuterie pour la sécurité des piétons…
Et il y a aussi eu des questions parlementaires, plus de politique politicienne ou plutôt électorale. Bref, les affaires ont repris. Et cela même si la rentrée scolaire n’est programmée que le 17 septembre et l’ouverture officielle de la campagne électorale des législatives, sept jours plus tôt, le 10 septembre.
En même temps, on ne va pas s’en plaindre et même plus, il est grand temps que les différents partis politiques en lice sortent du bois et livrent leurs propositions aux électeurs qui devront se prononcer le 14 octobre pour élire les députés à la Chambre et par ricochet définir la ou les couleur(s) politique(s) du prochain gouvernement, qui dirigera le pays pour les cinq prochaines années. L’enjeu est de taille et les sujets d’importance sont légion : logement, mobilité, aménagement du territoire, etc.
Les électeurs attendent d’entendre vos propositions (concrètes) sur leurs préoccupations du quotidien et sur l’avenir du pays. Histoire qu’ils puissent faire leur choix. Le temps presse.
Guillaume Chassaing