Comme chaque année, la grande et belle fête de Noël est marquée par les cadeaux, livrés depuis la profonde Laponie par ce cher père Noël, que tous les enfants attendent, avec impatience, les 25 décembre.
Car, en général, ce citoyen finnois pas tout à fait comme les autres, a bien pris le temps de noter les commandes que les enfants du monde entier lui ont transmises à l’avance. Mais il peut malheureusement arriver qu’il se trompe dans les tonnes de lettres qui lui parviennent, parce qu’il n’a pas forcément suivi de formation professionnelle de magasinier et qu’il ne maîtrise pas non plus forcément toutes les langues et dialectes du monde.
De ce fait, chaque année sont offerts dans les chaumières des cadeaux non désirés ou même «empoisonnés», des cadeaux qui ne plaisent pas voire des «cadeaux» qui, en fait, n’en sont pas; il s’agit des animaux de compagnie. Tous les amis des animaux et responsables des asiles pour animaux du pays vous le confirmeront : offrir à Noël un chiot, un chaton voire un hamster ou un cochon d’Inde est la plus grande des irresponsabilités et certainement le plus mauvais exemple à montrer à un enfant. Car ces animaux finissent bien souvent à la case départ, c’est-à-dire dans l’asile où ils ont (éphémèrement) été adoptés.
Dans les cas les plus extrêmes, ils sont échangés sur les sites web de bourses d’échanges pour cadeaux de Noël, comme de vulgaires choses matérielles ou, pire encore, ils sont tout simplement abandonnés sur le bord d’une route ou jetés à la poubelle, après les fêtes, tout comme le sapin. Certes, il ne faut pas généraliser les cas et taxer les parents (à travers le père Noël) de cruauté envers les animaux. Mais, bien trop souvent, les décisions sont prises à la hâte, sans se soucier des conséquences pour les bêtes.
À l’image d’une nouvelle pétition qui aspire à interdire aux propriétaires immobiliers de refuser les animaux de compagnie dans une location. Selon le pétitionnaire, de nombreuses personnes se séparent de leur animal quand ils emménagent dans un logement interdisant les animaux. Et ceci est seulement un exemple parmi tant d’autres de la bêtise humaine…
Claude Damiani