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Bonne (nouvelle) rentrée

Un pas de plus vers la normalité.» Cette phrase est signée Claude Meisch. Vendredi, le ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et de l’Enfance a annoncé la réunification des classes – divisées depuis le 4 mai en deux groupes – à partir du 29 juin. Le tout encadré par certaines mesures.

Beaucoup s’interrogent. Mais pourquoi faire ce pas supplémentaire dans le déconfinement des écoles à deux semaines de la fin de l’année scolaire ? Pourquoi faire prendre ce risque aux plus jeunes alors que le Covid-19 rôde toujours ? Claude Meisch a apporté des réponses à ces questions pour atténuer les peurs des uns et des autres.

Depuis plus de trois mois maintenant, tout le monde vit au rythme du coronavirus, de son évolution dans le pays et des découvertes faites par les scientifiques sur cette maladie. Et les élèves aussi. Cette crise a été – est toujours – une épreuve pour chacun et pour les plus jeunes aussi. Aujourd’hui, même si le Covid-19 est toujours présent, on ne peut plus vraiment parler de crise. Le plus dur semble passé, mais pourrait revenir dans quelques semaines ou mois ? Personne n’a de réponse claire et précise à cette question pour le moment. Alors il est l’heure de profiter de cette accalmie passagère ou peut-être durable pour retrouver une certaine normalité, essentielle pour tous et notamment les plus jeunes.

Même pour treize jours, il est essentiel que chaque élève retrouve l’ensemble de ses camarades de classe. Tout d’abord, cela fait du bien au moral des uns et des autres. Et pour les enseignants et les élèves, ce sera aussi le moment de faire ensemble un bilan des apprentissages acquis ou non lors de cette année scolaire si particulière, de voir les lacunes à travailler par les uns et les autres au cours de ces derniers jours de classe et d’envisager la prochaine rentrée avec un peut-être un peu plus de sérénité. Alors bonne (nouvelle) rentrée à tous. Ensemble cette fois.

Guillaume Chassaing