Chers voisins, cousins, amis et collègues de travail belges, vous qui célébrez, en ce samedi 21 juillet, votre fête nationale. Pour le peuple du Grand-Duché de Luxembourg, cette date est forcément empreinte d’une signification particulière. Les profonds liens historiques qui caractérisent les relations entre le Royaume et le Grand-Duché sont révélateurs de l’amitié plus que séculaire qu’entretiennent les deux États et leurs citoyens. Quant aux relations bilatérales politiques, elles se sont toujours avérées être au beau fixe. En effet, les relations belgo-luxembourgeoises, qui présentent de multiples facettes, concernent aussi bien les échanges commerciaux entre les deux pays, l’afflux quotidien vers le Luxembourg de milliers de travailleurs frontaliers belges ou encore le fait que des milliers d’étudiants luxembourgeois ont suivi des études supérieures dans des universités belges. Dans ce cadre général, n’omettons pas de mettre en avant la communion festive qui s’est opérée entre Belges et Luxembourgeois à l’occasion de la formidable épopée sportive des Diables Rouges. En effet, les émotions liées à cette aventure sportive ont largement traversé les frontières du Royaume et donné du baume au cœur à beaucoup de Luxembourgeois.
Car oui, les Diables ont fait vibrer et balancer les cœurs jusque dans la contrée grand-ducale voisine. De plus, en fédérant tout un peuple autour de cette équipe, tous les Belges du Royaume ont enterré – le temps d’une Coupe du monde de football – toutes les différences et les rancœurs qui caractérisent (malheureusement) bien trop souvent la cohabitation interne de leurs différentes communautés linguistiques. En ce sens, les Diables ont envoyé un signal de paix et de tolérance en rassemblant Wallons, Flamands, membres de la communauté germanophone, Belges d’origine marocaine, congolaise et autres sous une seule bannière, à savoir celle du Royaume et non celle d’un certain parti séparatiste et populiste flamand qui ne mérite pas d’être nommé.
Bonne fête nationale à tous les Belges, et bonne «purge» à tous, comme l’avait préconisé le Diable Thomas Meunier, après que le Brésil avait été surclassé en quarts de finale!
Claude Damiani