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Ursula von der Leyen valide le plan de relance du Luxembourg


Ursula von der Leyen est venue au Luxembourg avec une bonne nouvelle, de quoi donner le sourire à tout le monde. (photo Hervé Montaigu)

En visite ce vendredi au Grand-Duché, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a transmis l’avis favorable de Bruxelles au plan de relance post-Covid du Luxembourg.

Dans le cadre de sa tournée d’évaluation des plans de relance nationaux, la présidente de la Commission européenne s’est ainsi rendue cette semaine au Portugal, en Espagne, en Grèce et au Danemark pour féliciter les gouvernements dont les plans ont déjà été approuvées.

Au château de Betzdorf, siège des satellites SES, Ursula von der Leyen a retrouvé le Premier ministre Xavier Bettel et le ministre des Finances, Pierre Gramegna, pour leur transmettre officiellement l’avis favorable de la Commission européenne au Plan pour la reprise et la résilience (PRR) du Luxembourg. Elle a notamment souligné, dans un tweet en luxembourgeois, « l’engagement du Luxembourg pour un avenir durable » au travers d’un fort accent porté sur les mesures vertes.

Triptyque luxembourgeois

Bruxelles a enclenché cette semaine son plan de relance historique doté de 750 milliards d’euros, baptisé «Next Generation EU», qui permettra de financer les plans des États membres. Il doit les aider à réussir la transition vers « une économie post-Covid plus verte, plus numérique, plus résiliente et mieux adaptée aux défis actuels et à venir ».

Le Luxembourg avait transmis son PRR à la Commission le 30 avril, s’élevant à 93 millions d’euros. Il s’articule autour d’un triptyque : «Cohésion et résilience sociale», «Transition verte» et «Digitalisation, Innovation et Gouvernance». Chacun de ces trois piliers est décliné en plusieurs composantes regroupant vingt projets de réformes ou d’investissements.

A noter que la part des investissements contribuant aux efforts dans la lutte contre le changement climatique se monte à 61%, soit largement plus que le seuil de 37% requis par la règlementation applicable. Quant aux investissements numériques, ils représentent 32% de l’enveloppe totale à laquelle le Luxembourg a droit. Là aussi, davantage que le seuil minimal requis de 20%.

LQ