Quest Market Intelligence a publié un sondage sur l’attitude de la population résidente à l’égard du monde des entreprises privées. Et il y a des surprises.
Quest Market intelligence, entreprise spécialisée dans les études de marché, a diffusé hier les résultats d’un sondage pour explorer et quantifier l’attitude de la population résidente à l’égard du monde des entreprises privées. Ce sondage a été réalisé du 15 novembre au 1er décembre. L’échantillon des 800 répondants est représentatif en fonction des quotas d’âge, de nationalités et de genre. Première surprise du sondage : la population se révèle être moins «business friendly» que prévu. En effet, les conclusions mettent en lumière des opinions fortes et une polarisation très pointue de l’opinion publique à l’égard des entreprises.
Quant aux défis sociétaux et écologiques, plus d’un tiers (34 %) de la population estime que les entreprises font partie du problème, tandis qu’un autre tiers (37 %) pense qu’elles font partie de la solution. Cette polarisation s’accentue chez les participants de moins de 35 ans. 38 % estiment que les entreprises ne sont pas suffisamment sensibles aux défis écologiques et sociaux, soulignant une préoccupation croissante pour des pratiques durables, selon Quest.
Se concentrer sur les collaborateurs et les conditions de travail
Plus de la moitié de l’échantillon pense que les entreprises doivent innover davantage pour trouver des solutions aux problèmes et défis de l’humanité. Une quote-part importante de 37 % critique le fait que les entreprises ne reconnaissent pas la valeur de leurs collaborateurs. La moitié de l’échantillon pense que l’entreprise de demain devra se concentrer davantage sur les collaborateurs et les conditions de travail, ajoute Quest. Un énorme scepticisme par rapport à la responsabilité civique des entreprises apparaît via ce sondage.
Une personne sur 4 (25 %) est d’avis que les entreprises ne respectent pas les lois. De plus, une quote-part importante de 22 % estime que la politique est trop proche des entreprises. Une majorité de 49 % pense que les entreprises devraient être davantage réglementées pour protéger les consommateurs, selon l’enquête. Les participants de moins de 35 ans affichent une attitude significativement plus critique envers les entreprises, soulignant la nécessité pour ces dernières de comprendre et d’adresser les préoccupations spécifiques de cette tranche d’âge.