La centaine de salariés de SSP va bénéficier de plusieurs améliorations dans ses conditions de travail grâce à la nouvelle convention collective conclue par la direction et l’OGBL.

L’OGBL a annoncé avoir signé avec la direction le renouvellement de la convention collective de travail de l’entreprise SSP. Conclu pour une durée de trois ans, cet accord prend effet rétroactivement au 1er janvier 2025 et se prolongera jusqu’au 31 décembre 2027. La nouvelle convention concerne tous les salariés des restaurants et points de restauration opérés par SSP à l’aéroport de Luxembourg (Oberweis, Comptoir du Bon Pays, Starbucks, points de vente dans le terminal) ainsi que l’ensemble des Starbucks gérés par le groupe sur le territoire luxembourgeois, soit environ une centaine de personnes.

Seul syndicat représentatif au sein de la société, l’OGBL se dit «pleinement satisfait» de cette convention obtenue à l’issue «d’un long mais riche et constructif» dialogue social. Les partenaires sociaux affirment être parvenus à un accord «ambitieux», incluant des avancées majeures pour les salariés. Ces derniers vont bénéficier d’une nouvelle prime de fin d’année (équivalent à un 13e mois en 2027) et de la mise en place de chèques-repas d’une valeur de 11 euros par jour de travail. Un congé social de huit heures par an et l’indexation des primes des remplaçants assistants et des assistants managers sont également prévus.

Une attitude «ouverte et constructive»

Tous les salariés pourront en outre bénéficier de réductions sur les produits vendus dans les enseignes SSP allant jusqu’à 50 % ainsi que de cinq minutes de pause supplémentaires pour le personnel dont le poste est éloigné de la salle de pause. Le plan d’organisation de travail va aussi être allongé pour passer désormais de 2 à 6 mois.

«La délégation du personnel et l’OGBL saluent l’attitude ouverte et constructive de la direction de SSP, indique le syndicat. Les négociations ont en effet été fructueuses et ont permis d’aboutir à une convention collective renforçant significativement les droits et avantages des salariés». Pour l’OGBL, cet accord est une étape «positive» pour le secteur de l’Horeca, où les employeurs sont souvent réticents à concéder des avantages extralégaux aux salariés.