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UE/Nouvelle-Zélande : les barrières douanières vont se lever


L’UE est le troisième partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande. 

L’UE a donné son feu vert lundi à l’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande. Il devrait entrer en vigueur début 2024.

L’UE a donné ce lundi son feu vert final à un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande qui devrait donner un coup d’accélérateur aux échanges commerciaux mais inquiète organisations environnementales et agriculteurs européens. L’accord entrera en vigueur «probablement début 2024», une fois ratifié par Wellington, indique le Conseil de l’UE dans un communiqué.

L’UE est le troisième partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande, qui exporte principalement des produits agricoles, notamment du vin, des fruits et de la viande vers l’Europe. L’accord prévoit une quasi-élimination des droits de douane sur les kiwis, les oignons, les pommes, le poisson, le vin, le miel de Nouvelle-Zélande, ainsi que sur des quantités limitées de fromage, viande ovine et bovine.

Dans l’autre sens, les droits de douane sur toutes les exportations européennes vers la Nouvelle-Zélande seront supprimés, qu’il s’agisse des produits industriels (voitures et pièces de véhicules à moteurs, machines et appareils, produits pharmaceutiques…) ou alimentaires (viande porcine, vin et vin mousseux, chocolat, confiserie et biscuits…).

Le commerce bilatéral de biens entre les deux zones a représenté 9,1 milliards d’euros en 2022. Selon Bruxelles, les exportations de l’UE vers l’archipel du Pacifique pourraient augmenter d’un montant pouvant aller jusqu’à 4,5 milliards d’euros par an. Les investissements de l’UE en Nouvelle-Zélande pourraient connaître une progression pouvant atteindre 80 %.

La Commission européenne insiste sur les «engagements sans précédent» sur l’environnement contenus dans cet accord, et assure que les aliments importés doivent être conformes aux normes de l’UE.

Les éleveurs et producteurs français notamment se sont alarmés de l’arrivée de viandes ou produits laitiers «sans exigence de respect des normes européennes de production» citant le recours à des herbicides ou pesticides interdits dans l’UE mais toujours librement utilisés selon eux en Nouvelle-Zélande.

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