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Transports : le Luxembourg lance son centre d’innovation


Les activités du centre d’innovation devront répondre au plus près aux futurs besoins d’un secteur des transports en pleine transformation. (Photo LIST)

Le Grand-Duché dispose d’un nouveau centre d’innovation pour matériaux composites durables.

Les ministres Franz Fayot et Claude Meisch ont inauguré jeudi un centre d’innovation dédié aux procédés et matériaux composites durables (SCMM), porté par le Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST). Au sein de cette nouvelle structure, des matériaux composites à très faible empreinte carbone seront développés. L’objectif, précise le gouvernement dans un communiqué, est aussi de démontrer leurs bénéfices à travers des applications concrètes pour les secteurs de l’automobile, du rail, de l’espace, de l’aéronautique et de la future mobilité aérienne urbaine.

Les activités du centre d’innovation devront répondre au plus près aux futurs besoins d’un secteur des transports en pleine transformation. Pour accompagner et mener à bien les projets, quatre acteurs majeurs de la mobilité européenne seront associés : Toyota, Airbus, Thales Alenia Space et Alstom. Les groupes industriels partageront leurs visions des besoins technologiques des véhicules de demain.

Un budget de 16 millions

Pour le LIST, il s’agira alors d’accélérer l’utilisation de matériaux biosourcés ou recyclables pour des pièces fonctionnelles ultralégères, telles que des panneaux intérieurs ou de carrosserie automobile, des éléments de structure de véhicule, de coque de batterie ou encore de réservoir d’hydrogène. Les processus industriels devront eux-mêmes émettre une faible empreinte carbone.

Pour travailler avec le SCMM, les sous-traitants des grands groupes de l’automobile, de l’aéronautique, du rail ou de l’espace devront en être membres moyennant une cotisation annuelle. «Plusieurs entreprises luxembourgeoises et européennes vont rejoindre le SCMM», indique le gouvernement, sans plus de précision pour l’heure. Ce programme d’innovation est actuellement prévu pour quatre ans et dispose d’un budget de plus de 16 millions d’euros, cofinancés par le LIST, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le ministère de l’Économie, le Fonds européen de développement régional ainsi que par les membres industriels.